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Nouvelle de 19 h

Opérer une friperie en temps de pandémie comporte son lot de défis

Lise Therriault explique que les gens peuvent recevoir leur achat sans contact via ces casiers à l’extérieur de la boutique. (Photo Alexandre D’Astous, Journal Le Soir)

Opérer une friperie en temps de pandémie, voilà le défi des sœurs Lise et Hélène Thérriault, copropriétaires de la boutique Vêtu située sur la rue de l’Évêché Ouest à Rimouski, qui rouvrira ses portes ce mardi 19 mai après plus de deux mois de fermeture.

Une friperie, par définition, est un endroit où l’où retrouve une multitude d’articles usagés de provenance diverse. Comment concilier le tout avec des mesures de distanciation et d’hygiène resserrées afin de lutter contre la propagation de la COVID-19 ? « Nous avons pris notre temps avant de rouvrir. Nous avons dû épurer beaucoup le nombre d’articles. Les gens n’ont pas à avoir peur. Tout ce qui est à vendre a été désinfecté et a passé par une quarantaine. Si un client essaie un morceau et décide de ne pas le prendre, il repassera par une désinfection. Nous limiterons le nombre de clients dans la boutique à trois. Pour ceux qui ne veulent pas attendre, particulièrement les aînés, il sera possible de prendre un rendez-vous », expliquent les femmes d’affaires qui souhaitent ouvrir la boutique une journée sur deux pour commencer.

Métal du Golfe_VF

Livraison jusqu’en Colombie-Britannique

La pandémie a forcé les sœurs Therriault à innover. « Rapidement, nous nous sommes virées de bord pour créer un site Internet transactionnel. Les gens peuvent voir les articles et les commander. Ils peuvent ensuite venir les chercher sans contact grâce à un système de casiers à l’extérieur muni de cadenas nous permettant de changer la combinaison après chaque livraison. Nous offrons aussi la livraison gratuite pour les commandes de 75 $ et plus partout au Canada. Ça fonctionne bien, nous avons même livré jusqu’en Colombie-Britannique », indiquent-elles.

À noter que les articles disponibles sur Internet sont entreposés à l’extérieur de la boutique afin de maximiser l’espace à l’intérieur. « Pour un certain temps, nous ne prendrons pas de vêtements, sauf les dons pour la Maison Marie-Élisabeth ou les vêtements de bal pour la Fondation du centre jeunesse du Bas-Saint-Laurent que les gens peuvent déposer dans un bac à l’arrière de la boutique », précise Lise.

La Boutique Vêtue est ouverte depuis près de quatre ans. Contrairement à la plupart des friperies, les gens qui donnent des articles sont payés en bons d’achat pour la boutique. Les propriétaires recommandent fortement le port du masque pour leurs visiteurs.

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