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Nouvelle de 19 h

Une autre façon de combattre l’âgisme

Un phénomène malheureusement plus important avec la crise
Un plateau de tournage de « La famille Lajeunesse ». (Photo: courtoisie)

Un travailleur social originaire de Rimouski, Éric Côté, est au cœur d’un projet fort original qui permet de combattre l’âgisme, cette forme de préjugés qui dévalorise les personnes âgées.

« Des préjugés qui sont encore plus marqués en cette période de pandémie de la COVID-19. On le voit régulièrement depuis le début de la crise, il y a deux mois. Bon nombre d’entre nous ont été témoins de scènes du genre « qu’est-ce que vous faites dehors? Allez-vous-en chez-vous! ». C’est un phénomène qu’il faut encore plus combattre avec ce qui se passe présentement », estime monsieur Côté, un Rimouskois de naissance qui habite Montréal depuis 20 ans.

Monsieur Côté travaille pour un organisme de services aux personnes âgées qui s’appelle Les Accordailles. Le travailleur social a participé à la réalisation d’un photo-roman, « La famille Lajeunesse » avec huit personnes âgées recrutées parmi les usagers des services de son organisme. Si le thème de cet ouvrage est l’âgisme, il s’inscrit en ligne droite avec la production d’un premier photo-roman qui portait sur l’intimidation dont sont victimes les aînés, « La nouvelle voisine ».

Une autre scène du photo-roman. Remarquez le regard que jette la jeune femme sur les deux aînées. (Photo: courtoisie)

Un an de travail

Pour ce faire, il n’y a qu’à écrire à [email protected] ou à appeler au 514 282-1553.

Très fiers

Tout en participant à un geste de sensibilisation, cela a fait beaucoup de bien aux aînés concernés qui ont pris beaucoup de plaisir à participer à ce projet, témoigne monsieur Côté : « Ils étaient tous très impliqués et très fiers de faire partie de ce projet. Ils n’arrêtent pas de demander davantage de copies pour en distribuer. »

Éric Côté (Photo: courtoisie)

Le photo-roman de 28 pages a été réalisé à 2 000 copies, 1 000 de plus que le précédent, vu la demande.

« L’idée de faire appel au photo-roman comme médium est de faire un clin d’œil à nos parents et à nos familles. Les gens de 50 ans et plus ont tous déjà vu ce genre de publication sur des histoires de médecins ou d’amour impossibles que nos mères ou nos sœurs lisaient abondamment », signale monsieur Côté.

L’équipe de tournage au travail. (Photo: courtoisie)

Ce dernier est originaire du quartier Saint-Robert et plus précisément de la rue Saint-Laurent.

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