La reprise du procès de Patrick Chénard fixée au 9 juin
Massothérapeute accusé d’agression sexuelle
La reprise du procès de Patrick Chénard, un massothérapeute de 26 ans de Rimouski, accusé d’avoir commis des agressions sexuelles sur neuf femmes, dont une d’âge mineur, dans l’exercice de ses fonctions est fixée au 9 juin au Palais de justice d’Amqui.
Rappelons que le procès avait été ajourné en janvier dernier après la présentation de la preuve de la Couronne qui a duré deux semaines et demie où les neuf présumées victimes ont témoigné et été contre-interrogé par l’avocat de l’accusé, Me Yves Desaulniers.
La présentation de la preuve de la Défense devait se faire initialement en mars à Rimouski, mais la pandémie de la COVID-19 qui limite les activités dans tous les palais de justice du Québec avait forcé le report à ce mercredi 27 mai au palais de justice de Matane. Une fois de plus le dossier a été remis, cette fois au 9 juin à Amqui. Les activités judiciaires reprendront normalement à compter de ce lundi 1er juin dans les palais de justice du Québec.
Patrick Chénard demeure en liberté pendant le processus judiciaire. Il a été remis en liberté moyennant une caution sans versement de 1 000 $. Il lui est interdit de tenter d’entrer en contact avec les plaignantes et de se trouver en leur présence. Les gestes reprochés à l’accusé se seraient produits entre le 26 novembre 2015 et le 24 avril 2018.
« Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », mentionnait le service des communications de la SQ dans un communiqué émis le 1er juin 2018, date de l’arrestation de Chénard par les policiers du poste de la MRC Rimouski-Neigette.
3 kg de cocaïne: l’accusé demeure en prison jusqu’au 14 juillet
Arrêté le 13 février lors d’une perquisition en matière de lutte aux stupéfiants à Matane qui a notamment permis de saisir 3 kg de cocaïne et 75 000 $ en argent, Jean-Marc Ouellet, 39 ans de Matane, a vu son enquête sur remise en liberté prévue lundi dernier (25 mai) au palais de justice de Matane être reportée au 14 juillet en raison de la pandémie.
Le 13 février, les enquêteurs du service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, assistés des policiers du poste de la MRC La Matanie et d’un maître-chien, ont effectué deux perquisitions simultanées en matière de lutte aux trafiquants de stupéfiants.
« Les policiers se sont d’abord rendus dans une résidence de la rue Bergeron à Matane où ils ont découvert une certaine quantité de cocaïne et d’argent comptant, en plus de procéder à l’arrestation de l’occupant des lieux, pour ensuite se rendre dans un édifice à logement de la rue Saint-Jérôme occupé par le même suspect où cette fois-ci, une importante quantité de stupéfiants ont été découverts », relate le sergent de la SQ, Claude Doiron.
En tout, les policiers ont saisi près de 3 kg de cocaïne, environ 75 grammes d’une substance s’apparentant à du MDMA (drogue de synthèse), un peu moins de 75 000 $ en argent comptant et divers équipements servant à la revente de stupéfiants