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Nouvelle de 17 h

La date de la reprise du procès de Patrick Chénard fixée le 14 juillet

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Alexandre D’Astous, Journal Le Soir)

C’est finalement le 14 juillet à Matane que sera fixée la date de la reprise du procès de Patrick Chénard, un massothérapeute de 26 ans de Rimouski, accusé d’avoir commis des agressions sexuelles sur neuf femmes, dont une d’âge mineur, dans l’exercice de ses fonctions.

Le dossier était de retour en cour lundi à Amqui. Les parties ont convenu de reporter la cause au 14 juillet à Matane afin de fixer la date de la reprise du procès qui devrait être à la fin du mois d’août à Rimouski.

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Rappelons que le procès avait été ajourné en janvier dernier après la présentation de la preuve de la Couronne qui a duré deux semaines et demie où les neuf présumées victimes ont témoigné et été contre-interrogé par l’avocat de l’accusé, Me Yves Desaulniers.

La présentation de la preuve de la Défense devait se faire initialement en mars à Rimouski, mais la pandémie de la COVID-19 qui limite les activités dans tous les palais de justice du Québec avait forcé le report à ce mercredi 27 mai au palais de justice de Matane. Une fois de plus le dossier a été remis, cette fois au 9 juin à Amqui.

Accusé en liberté

Patrick Chénard demeure en liberté pendant le processus judiciaire. Il a été remis en liberté moyennant une caution sans versement de 1 000 $. Il lui est interdit de tenter d’entrer en contact avec les plaignantes et de se trouver en leur présence. Les gestes reprochés à l’accusé se seraient produits entre le 26 novembre 2015 et le 24 avril 2018.

« Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes », mentionnait le service des communications de la SQ dans un communiqué émis le 1er juin 2018, date de l’arrestation de Chénard par les policiers du poste de la MRC Rimouski-Neigette.

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