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Nouvelle de 17 h

Élus et intervenants fortement mobilisés pour débloquer des projets prioritaire

Les participants à la rencontre de ce matin. On reconnaît notamment le député Harold LeBel, le maire de Rimouski, Marc Parent, et le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Francis Saint-Pierre. (Photo: courtoisie)

Des partenaires socio-économiques de haut niveau se regroupent pour présenter une synthèse en 20 points de projets importants qui ne demandent qu’un petit coup de pouce être amorcés ou débloqués.

Ces projets se veulent tous porteurs d’avenir pour le développement et la création d’emplois dans Rimouski-Neigette et le Bas Saint-Laurent.

Il s’agit du député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold LeBel, du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques à la Chambre des communes, Maxime Blanchette-Joncas, de la MRC Rimouski-Neigette, de la Ville de Rimouski, de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) et de la Chambre de commerce et de l’Industrie Rimouski-Neigette.

Chaque projet identifié dans le document baptisé « Vision de relance économique » comprend trois éléments d’information en résumé : -les entités impliquées au dossier; -un résumé du dossier, et une mise à jour sur la progression du dossier.

12 mois ou moins

La liste des huit projets réalisables dans un délai de 12 mois ou moins concernent la bibliothèque de Saint-Valérien, le Vieux Théâtre de Saint-Fabien, le Théâtre du Bic, la conduite d’amenée d’eau principale de Rimouski, l’amélioration des infrastructures au Domaine du Canyon des Portes de l’Enfer, la relocalisation de la coopérative artistique Paradis, la réfection du port de Rimouski et la construction du nouveau poste de la SQ.

12 à 24 mois

Dans la catégorie 12 à 24 mois, on retrouve la construction de six logements sociaux pour aînés autonomes à Saint-Eugène-de-Ladrière, la construction d’une maison des aînés à Rimouski, la construction du Lab-École à Rimouski, la construction de l’école décentralisée de médecine à Rimouski, la rénovation du bloc-opératoire du centre hospitalier, le projet de relocalisation de Bibliothèque et Archines nationales du Québec (BAnQ), et la construction du stade multisports à Rimouski.

24 mois et plus

On retrouve la réalisation d’une salle d’hémodynamie à l’hôpital de Rimouski, le prolongement de l’autoroute 20 Trois-Pistoles/Rimouski, un lot de projets de promoteurs privés représentant plus de 110 M$, l’agrandissement de l’aéroport de Mont-Joli et l’élaboration d’un plan d’aide aux municipalités pour les cours d’eau et les lacs.

Bonne nouvelle

« L’idée, c’est qu’en voyant quelles sont les entités qui se regroupent, les citoyens vont prendre conscience que les élus et les intervenants socio-économiques travaillent ensemble à Rimouski. Le fait de faire ça ensemble est déjà une bonne nouvelle en soi. Il y a des projets à travers ceux-là qui ne manquent qu’une signature », constate Harold LeBel.

Ça « brette »

« Un exemple est la bibliothèque de Saint-Valérien. On se demande ce qui « brette » et on a beaucoup de dossiers comme ça, des dossiers qui n’ont besoin que de franchir quelques étapes pour se concrétiser. Et le message qu’on lance aussi, c’est qu’on n’a pas besoin de la loi 61 (NDLR : qui donne des pouvoirs extraordinaires au gouvernement en raison de la crise sanitaire). Il s’agit seulement de mettre un peu de pression sur la machine. Ça pourrait avancer plus vite s’il y avait de l’efficacité dans les ministères et s’il y avait des interventions politiques significatives », tranche le député péquiste.

Une vision

« Ce n’est pas un plan d’action, c’est une vision commune que nous voulons partager. On a vraiment monté le document ensemble. Ce n’est pas qu’une liste d’épicerie. D’ailleurs, notre liste n’est pas exhaustive, si quelqu’un veut y ajouter quelque chose. C’est une vision, mais c’est aussi clair pour nous que ces projets peuvent être réalisés en partenariat avec les ministères concernés. C’est un message aux gouvernements », commente le président, directeur général de la SOPER, Martin Beaulieu.

Compétitifs

« Ce sont des projets, aussi, qui sont structurants et qui nécessitent seulement qu’on lève un ou deux blocages. Tous les projets créent des emplois pendant leur réalisation ou leur opération par la suite. Si on prend les Portes de l’Enfer, c’est un investissement qui va demander du travail à des entrepreneurs, mais aussi fournir des emplois par la suite. Et quand on dit structurant, bien, on peut donner comme exemple l’autoroute et l’aéroport, ce sont des infrastructures qui bénéficient à tout le monde et qui nous rendent plus compétitifs », fait aussi valoir monsieur Beaulieu.

Pour consulter le document préparé par ces intervenants politiques et économiques, voir ci-dessous.

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