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Éducation

Le PQ demande des garanties sur la session d’automne

Le chef parlementaire du PQ et député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo gracieuseté)

Le chef intérimaire du Parti Québécois et député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, fait écho à la position de son porte-parole en matière d’enseignement supérieur, Sylvain Roy, qui demande à la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, de donner rapidement des garanties à la communauté étudiante collégiale et universitaire concernant la session d’automne.

Selon le PQ, l’improvisation et l’indécision ont assez duré. « Bien qu’il ait promis du soutien, le gouvernement caquiste tarde à annoncer ce qu’il entend faire pour l’enseignement supérieur au Québec. Des milliers d’étudiants collégiaux et universitaires se trouvent donc dans une situation financière précaire, et dans le flou quant à la prochaine rentrée scolaire. Même que selon un sondage de la Fédération des cégeps, 30 % des étudiants réfléchiraient à la possibilité d’annuler leur session, voire d’abandonner leurs études postsecondaires; on ne peut absolument pas laisser faire ça », lance Sylvain Roy, qui rappelle que dynamisme académique, taux de diplomation, ainsi que croissance et prospérité économiques sont des concepts intimement liés.

Cours en présentiel à privilégier

Le député de Bonaventure demande donc au gouvernement de préciser les modalités de la rentrée dans les cégeps et les universités, et d’assurer l’équité pour tous les étudiants du Québec. « On a besoin de cohérence. À l’heure actuelle, par exemple, le Cégep de Jonquière compte offrir une majorité de ses cours en présentiel, alors que celui de Saint‑Jean-sur-Richelieu mise plutôt sur l’enseignement à distance. La ministre McCann doit mettre fin à ce système à géométrie variable. Au Québec, on doit offrir à chaque étudiant une chance égale de réussir, peu importe l’établissement qu’il fréquente ou la région qu’il a choisie », insiste-t-il. Le député souligne par ailleurs que les cours en présentiel sont à privilégier, car ils peuvent aider à réduire le décrochage. « La raison est simple : les cours à distance comportent encore et toujours de nombreuses lacunes et limites. »

Enfin, le Parti Québécois est d’avis que des investissements importants doivent rapidement être effectués dans l’aide financière aux études et les ressources en matière de soutien psychologique et académique. « On veut que les étudiants vivant des situations particulières reçoivent une aide adaptée à leurs besoins », a expliqué M. Roy.

Québec doit s’impliquer dans les dessertes aériennes

Dans le dossier des dessertes aériennes régionales, Pascal Bérubé n’a aucune attente envers Air Canada. « À notre avis, le temps est venu de nous tourner vers une option 100 % québécoise, Air Canada ayant prouvé depuis longtemps qu’elle n’a aucun respect pour les régions du Québec », commente-t-il.

De l’avis du député, la première chose que doit faire le gouvernement du Québec, c’est prolonger le Programme d’aide pour le maintien des services aériens régionaux essentiels en période d’urgence sanitaire, annoncé le 1er avril dernier, et ce, le temps qu’il faudra pour pallier cette situation regrettable. De plus, le programme devrait être élargi aux autres destinations abandonnées par Air Canada, ce qui implique bien sûr un ajustement de son financement en conséquence. Ce programme bonifié permettra de fournir des garanties de rentabilité aux entreprises qui prendront le relais d’Air Canada.

« Air Canada, c’est du passé. L’avenir du transport aérien au Québec réside dans une option issue du Québec », précise le porte-parole du Parti Québécois en matière de transports et député des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau.

Rappelons qu’Air Canada a annoncé mardi la suspension indéfinie de 30 liaisons régionales, dont 8 au Québec. Le transporteur abandonne aussi 3 escales régionales québécoises, dont celle de l’Aéroport de Mont-Joli.  

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