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Nouvelle de 18 h

Monseigneur Grondin préparerait son départ

L’archevêque Denis Grondin (Photo: Pierre Michaud-archives)

L’archevêque de Rimouski, Denis Grondin, serait sur le point d’annoncer qu’il quitte son poste.

Les informations recueillies par le journal le soir, aujourd’hui, confirment que la rumeur circule de plus en plus à Rimouski, à l’effet que Monseigneur Grondin serait appelé à occuper d’autres fonctions, possiblement au sein de l’archidiocèse de Québec.

Le journal a tenté de joindre le principal intéressé pour obtenir une confirmation à ce sujet, tout comme il a ouvert la porte au représentant légal du Diocèse, Me Philippe Thibault, mais nos appels sont demeurés sans réponse. Ajoutons que monseigneur Grondin a plutôt coupé les ponts avec les représentants des médias. Il est absent de l’espace public depuis au moins un an.

Cependant, quatre sources impliquées de près dans le dossier de la cathédrale confirment avoir eu vent de ces informations, qui s’entrecoupent. « La rumeur se fait persistante et à partir de plusieurs sources d’information. Ce serait une question de semaines, peut-être cet automne », dit un de ces interlocuteurs. On comprendra que la chose est délicate et que ces informateurs tiennent à garder l’anonymat. La rumeur est cependant assez sérieuse pour en faire état, sans contredit.

Nouvelle dynamique

Une nouvelle dynamique qui pourrait s’avérer positive est en train de s’installer, dans le dossier de la cathédrale, toujours selon nos informations. C’est un secret de polichinelle : l’économe diocésain Michel Lavoie, qui a quitté son poste la semaine dernière, et l’archevêque, qui pourrait quitter le sien, n’étaient/ne sont pas sur la même longueur d’ondes que les marguilliers de la Fabrique Saint-Germain, théoriquement propriétaire de la cathédrale.

Au point où les deux parties sont rendues en cour, alors que le Diocèse tente de démettre de leur fonction les marguilliers dans une procédure judiciaire. Des conflits de personnalité sont venus ombrager une éventuelle collaboration. L’arrivée de nouvelles personnes-ressources dans le dossier, comme le nouveau directeur général de l’Archevêché, Jean Crépault, pourrait apporter un vent de fraîcheur.

Sur le terrain juridique

Sur le plan juridique, une rencontre sous forme de téléconférence a eu lieu lundi entre Me Thibault et Me Sophie Noël. Joints par le journal, hier, les deux avocats estiment que le dossier progresse.

« Il y aura des développements dans le dossier de la cathédrale cet été, c’est officiel », mentionne une personne proche du dossier.

Mieux encore, le journal le soir a appris que des interrogatoires préalables à la cause marguilliers/Diocèse auront lieu les 27 et 28 juillet. Un marguillier est déjà invité à témoigner.

En parallèle, la demanderesse, le Diocèse, tenterait de scinder la procédure en différents dossiers. L’Archevêché estime que les marguilliers de la Fabrique Saint-Germain n’agissent pas dans l’intérêt de la préservation de la cathédrale, fermée depuis cinq ans en raison de son délabrement.

D’autres informations circulent à l’effet que les hautes autorités religieuses seraient indisposées de voir le Diocèse de Rimouski impliqué dans un litige juridique. « Il ne serait pas étonnant de voir monseigneur Grondin quitter son poste pour occuper de nouvelles fonctions à Québec », dit-on.

Nul n’est prophète…

Monseigneur Grondin était le premier Rimouskois de naissance à occuper le poste d’archevêque du Diocèse, lorsqu’il a été nommé en mai 2015. Cette nouvelle avait suscité beaucoup d’enthousiasme, mais Mgr Grondin a été incapable jusqu’ici de dénouer le dossier de la cathédrale. Il aura 66 ans le 3 octobre.

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