Pas de camping « sauvage » sur les terres agricoles de la région
Le président de la fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis, signale que contrairement à certaines autres régions, aucun cas de camping sauvage sans permission ne lui a été rapporté dans la région.
« Il n’y a pas personne qui nous a mentionné cela. Par contre, nos producteurs ont un grand cœur et il y en a qui acceptent que des campeurs puissent s’installer sur leurs terres. Moi je recommande aux gens de demander avant. Le pire qui puisse arriver, c’est de se faire dire non. Le seul cas problématique survenu cet été, c’est quelqu’un qui a vidé ses vidanges sur une terre agricole à Saint-Valérien », mentionne M. Marquis.
Manque de foin et d’eau
La sécheresse frappe durement les producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent pour un 4e été consécutif. « Nos cellules de crise sont en activité. On cherche du foin à des prix raisonnables. Les premiers versements de l’assurance récolte pour la première coupe de foin sont arrivés hier et aujourd’hui. C’est une avance, mais ce n’est pas suffisant pour acheter du foin au prix demandé présentement. Ma peur, c’est que les producteurs veulent vendre des animaux en raison du manque de fourrages, ce qui aurait comme effet d’engorger les abattoirs et de faire tomber les prix de la viande », commente le président Marquis.