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Les comportements dangereux demeurent légion, sur nos routes

Plus de conducteurs qu’avant admettent utiliser un cellulaire en conduisant (53 % en 2020 par rapport à 38 % en 2018). (Photo: Unsplash photos)

Les comportements dangereux au volant demeurent fréquents au pays, selon un sondage national réalisé par le Mouvement Desjardins.

 « Depuis quelques années, Desjardins sonde les Canadiens au sujet de la distraction au volant, de la conduite avec les facultés affaiblies par la drogue et, plus récemment, des technologies de sécurité des véhicules. Nous le faisons parce que nous avons à cœur de sensibiliser les gens à la sécurité routière et de contribuer à réduire le nombre de collisions, de blessures et de décès sur nos routes », affirme Valérie Lavoie, présidente et chef de l’exploitation, Desjardins Groupe d’assurances générales.

Chiffres

Les résultats du sondage de Desjardins sur la sécurité routière révèlent qu’en 2020 :

  • Plus de conducteurs qu’avant admettent utiliser un cellulaire en conduisant (53 % en 2020 par rapport à 38 % en 2018);
  • Le tiers de ceux qui avouent avoir déjà conduit sous l’effet de la drogue ont conduit sous l’influence de la marijuana dans les 12 derniers mois;
  • 67 % des Canadiens croient que les conducteurs sont plus susceptibles d’être distraits parce qu’ils se fient aux systèmes de sécurité perfectionnés des véhicules.

« Chaque vie perdue, chaque blessure sur nos routes en est une de trop. Nous avons tous la responsabilité de faire en sorte que nos routes soient sûres en éliminant les distractions de notre environnement, en demeurant sobres au volant et en comprenant mieux non seulement les bénéfices, mais aussi les limites des technologies de sécurité des véhicules », ajoute madame Lavoie.

Distraction au volant

La distraction au volant est une préoccupation importante pour les Canadiens. Nombre d’entre eux admettent encore l’existence de plusieurs sources de distraction lorsqu’ils conduisent, les cellulaires étant l’une des plus mentionnées. Parmi les jeunes conducteurs (16 à 34 ans), 60 % avouent avoir été distraits par un cellulaire en conduisant.

Les distractions les plus fréquentes :

  • Environnement externe (51 %)
  • Cellulaire (textos, conversations, courriels) (48 %)
  • Changement de réglages sur le tableau de bord ou le système d’infodivertissement (43 %)

 Il est choquant, selon les auteurs du sondage, de constater que l’implication dans une collision occupe toujours le premier rang avec 41 % des répondants, suivie par une augmentation des amendes (26 %) et la possibilité d’une hausse de prime d’assurance automobile (en cas d’amende) à 21 %. 

Conduite avec les facultés affaiblies par la drogue


Près de deux ans après la légalisation du cannabis, la plupart des gens comprennent les dangers de la conduite sous l’influence de la marijuana. En effet, 86 % des répondants pensent que cela diminue l’aptitude à conduire. Pourtant, parmi ceux qui admettent avoir déjà conduit sous l’effet de la drogue, un tiers avouent avoir conduit sous l’influence de la marijuana dans les 12 derniers mois.

Par ailleurs, 15 % des conducteurs ont conduit sous l’effet d’un médicament sur ordonnance au moins une fois dans leur vie.

Accumulation des facteurs de risque

  • Les gens qui conduisent sous l’influence de la marijuana sont plus susceptibles de conduire sous l’effet de médicaments sur ordonnance (35 % contre 13 %) ou en vente libre (30 % contre 13 %);
  • Les gens qui se laissent distraire par un cellulaire en conduisant sont également plus susceptibles de conduire sous l’effet de la marijuana (14 % par rapport à 6 %), de médicaments sur ordonnance (20 % contre 10 %) ou de médicaments en vente libre (21 % par rapport à 9 %).

Il s’agit là d’une dangereuse accumulation de facteurs de risque.

Les technologies de sécurité des véhicules


Les technologies de sécurité des véhicules, par exemple le système de détection de sortie de voie, l’avertisseur de collision frontale, le freinage d’urgence automatique ou tout système de conduite autonome, sont maintenant plus communes : 32 % des Canadiens disent avoir un véhicule équipé de telles technologies.

Bien que la majorité des Canadiens (69 %) fasse confiance à ces technologies, tous ne sont pas convaincus de leurs bénéfices :

  • 46 % pensent que les Canadiens se fient trop aux technologies de sécurité des véhicules;
  • 79 % croient que la façon de les utiliser devrait être mieux expliquée;
  • 72 % des répondants ne feraient pas confiance aux véhicules autonomes.

Méthodologie
Le sondage par panel Web a été mené par Ad hoc recherche pour Desjardins auprès de Canadiens âgés de 16 à 74 ans. Un total de 3 104 répondants y ont participé.

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