Trafic de stupéfiants : tous les dossiers de Dave Lagacé sont regroupés
Tous les dossiers de Dave Lagacé, cet individu arrêté le 17 juillet 2019 lors d’une opération de lutte au trafic de stupéfiants à Rimouski, sont maintenant regroupés après que certains aient été dirigés vers la Cour supérieure, puis ramenés devant la Cour du Québec.
Un dossier était resté devant la Cour du Québec, car il n’était pas admissible à un procès devant un jury. Il revenait en Cour lundi à Rimouski pour ce dossier. « Les dossiers qui reviennent de la Cour supérieure sont fixés au 19 octobre. Je vous propose de placer celui-ci en même temps. On va tenter d’en arriver à un règlement », a indiqué la nouvelle avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, qui succède à Me Richard Guay qui a déposé une requête pour cesser d’occuper.
Pour le moment, tous les dossiers sont fixés au 19 octobre pour fixer une date de procès, à moins qu’une entente intervienne d’ici là impliquant un plaidoyer de culpabilité.
Détenu depuis son arrestation
Lagacé avait déjà renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté, si bien qu’il demeurera détenu pendant la suite du processus judiciaire. Il est détenu depuis son arrestation, le 17 juillet 2019.
Dave Lagacé fait face à des accusations relatives à la possession et au trafic de stupéfiants. Le Service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, avec la collaboration des policiers de la MRC Rimouski-Neigette, a effectué trois perquisitions en matière de stupéfiants à l’intérieur de deux résidences et d’un véhicule le 17 juillet à Rimouski permettant ainsi de mettre fin à un réseau de distribution de stupéfiants, notamment de méthamphétamine et de cocaïne.
Un logement de la rue Mgr Langis, une résidence de la rue Perreault et un véhicule ont été perquisitionnés. « Les perquisitions ont permis la saisie de plus de 20 000 comprimés de méthamphétamine, près de 130 grammes de cocaïne, près de 40 grammes de haschich et plus de 1 500 $ en argent canadien », rapportait la sergente de la SQ, Ann Mathieu, dans les heures suivant la perquisition.
« Cette enquête a été initiée il y a plusieurs mois grâce à de l’information reçue du public », précisait alors Mme Mathieu.