Des inhalothérapeutes prêts à participer au dépistage et à la vaccination
Alors que le gouvernement souhaite accentuer les activités de dépistage partout au Québec et se prépare aux opérations de vaccination contre l’influenza et éventuellement contre la COVID-19, l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec (OPIQ) adopte une nouvelle mesure pour permettre aux inhalothérapeutes non actifs ou aux anciens membres de prêter main-forte à l’ensemble du réseau de la santé.
En ce début de deuxième vague de la pandémie, il est essentiel de déployer les ressources nécessaires pour effectuer les activités de dépistage, élément crucial dans la lutte contre la COVID-19. Par cette mesure, 1 500 inhalothérapeutes supplémentaires pourraient appuyer le réseau de la santé, dont une trentaine du Bas-Saint-Laurent.
Permis limité à l’état d’urgence sanitaire
Devant la pénurie de personnel et le manque d’effectif pour réaliser les activités de dépistage, cette disposition adoptée par le conseil d’administration de l’OPIQ permettra à l’Ordre d’accorder un permis limité pour la durée de l’état d’urgence sanitaire, qui autorisera l’exercice des activités professionnelles réservées, aux inhalothérapeutes non actifs ou aux anciens membres, comme les personnes retraitées.
Rappelons, par ailleurs, que les inhalothérapeutes sont des professionnels dument habilités à vacciner la population, puisqu’il s’agit d’un élément de leur champ de pratique. Ils pourront ainsi participer à une éventuelle vaccination de masse.
« Les 4 000 inhalothérapeutes québécois, par leur expertise en santé et en soins cardiorespiratoires, jouent un rôle clé dans la lutte contre la COVID-19. Aujourd’hui, nous appelons en renfort les inhalothérapeutes retraités ou inactifs pour qu’ils puissent eux aussi contribuer à cet effort collectif pour vaincre la pandémie », déclare Jocelyn Vachon, président de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec.