3 kg de cocaïne: la date du procès sera fixée le 2 novembre
Jean-Marc Ouellet, 39 ans de Matane, accusé de trafic de stupéfiants était de retour en Cour jeudi au palais de justice de Matane afin de fixer la date de son procès.
Or, le dossier a été reporté à la même étape au 2 novembre. Ouellet a été cité à son procès à la suite de son enquête préliminaire tenue sous la forme d’un interrogatoire au préalable, le 18 septembre dernier au palais de justice de Matane,
L’homme a été arrêté le 13 février 2020 lors d’une perquisition en matière de lutte aux stupéfiants à Matane qui a notamment permis de saisir 3 kg de cocaïne et 75 000 $ en argent.
Il a plaidé non coupable le 14 juillet au palais de justice de Matane. À ce moment, il a opté pour un procès précédé d’un interrogatoire au préalable, une nouvelle forme d’enquête préliminaire qui permet aux avocats des deux parties d’interroger des témoins sans la présence d’un juge. Cette formule peut être utilisée seulement lorsque la citation au procès n’est pas contestée par la Défense.
Deux perquisitions
Le 13 février, les enquêteurs du service des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, assistés des policiers du poste de la MRC La Matanie et d’un maître-chien, ont effectué deux perquisitions simultanées en matière de lutte aux trafiquants de stupéfiants.
« Les policiers se sont d’abord rendus dans une résidence de la rue Bergeron à Matane où ils ont découvert une certaine quantité de cocaïne et d’argent comptant, en plus de procéder à l’arrestation de l’occupant des lieux, pour ensuite se rendre dans un édifice à logement de la rue Saint-Jérôme occupé par le même suspect où cette fois-ci, une importante quantité de stupéfiants a été découverte », racontait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment de l’arrestation de l’individu.
En tout, les policiers ont saisi près de 3 kg de cocaïne, environ 75 grammes d’une substance s’apparentant à du MDMA (drogue de synthèse), un peu moins de 75 000 $ en argent comptant et divers équipements servant à la revente de stupéfiants
« Ce sont des informations reçues du public il y a quelques mois qui ont permis de mener à bien cette opération », précise le porte-parole policier.