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Le drame de Québec prend le dessus sur la COVID-19

Le premier ministre François Legault, en point de presse ce matin. (Photo: capture d’écran-Facebook)

Le point de presse habituel du premier ministre François Legault, ce matin, a porté pour une rare fois un peu plus sur un autre sujet que la propagation de la COVID-19.

Le drame survenu à Québec samedi soir, qui a fait cinq blessés graves et deux victimes, a pris le pas sur le coronavirus.

« Les heures passent, mais la douleur est toujours aussi vive, à la suite de ce qui est arrivé samedi soir à Québec. On espère que le temps va faire disparaître un peu cette douleur. Je veux saluer la mémoire des deux victimes qui sont mortes de façon tellement injuste et je souhaite prompt rétablissement aux cinq victimes blessées. Je veux aussi remercier les gens qui ont fait preuve de courage samedi soir. Je pense à des voisins qui ont secouru des victimes et aux policiers et aux ambulanciers qui sont intervenus rapidement », a déclaré le premier ministre.

« Cet événement est effroyable. On ne peut pas comprendre comment on peut voir une telle violence gratuite et ça soulève toutes sortes de questions sur les maladies mentales. On travaille à rapprocher les services sociaux des services policiers qui doivent de plus en plus travailler ensemble. D’autres actions s’en viennent également. Il y a beaucoup à faire », a poursuivi monsieur Legault.

Drames violents

« Mais il faut être réaliste : même si on avait plus de services et qu’on prenait en charge tous les Québécois qui ont des problèmes de santé mentale, on ne pourrait jamais éviter tous les drames violents. La meilleure réponse à faire à cet événement est de rester nous-mêmes : la nation québécoise est pacifique et accueillante », a également mentionné François Legault.

Crise de la COVID-19

Au sujet de la pandémie, monsieur Legault craint d’ailleurs qu’elle ait une incidence importante sur la santé mentale de personnes vulnérables.

« Les problèmes ont changé. Il faudrait trouver une manière selon laquelle des travailleurs sociaux pourraient intervenir quand il y a, par exemple, des accrochages dans un parc. S’il y a un risque de geste violent, il faut s’assurer que les policiers en seront informés par mesure de prévention. »

« Nous avons certaines inquiétudes sur l’augmentation des problèmes de maladie mentale, à la suite de la pandémie. Les spécialistes nous disent qu’il y a une augmentation du nombre de cas, mais je suis heureux de voir que le nombre de personnes étant sur la liste d’attente pour obtenir des services a diminué. On est passé de 28 000 à 16 000, mais c’est encore trop. Nous avons investi dans ce secteur et nous investirons encore. Oui, il y a un risque associé à la pandémie, car des personnes isolées risquent de vivre des problèmes de santé mentale », a-t-il poursuivi.

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