À la recherche d’un premier gain
L’Océanic reçoit le Drakkar vendredi et samediPendant que plusieurs équipes de la LHJMQ sont dans l’incapacité de jouer, l’Océanic poursuit une séquence de cinq parties en neuf jours.
Il recevra la visite du Drakkar de Baie-Comeau, vendredi soir et samedi, au Colisée Financière Sun Life. Il s’agit de la reprise des matchs qui avaient été remis les 16 et 17 octobre.
L’Océanic (0-5-0-2) est toujours à la recherche d’une première victoire cette saison. L’équipe est compétitive, match après match, mais ne parvient pas à l’emporter.
« On a travaillé fort à la pratique de ce matin sur divers points à améliorer. Tout ce que nous avons à faire, c’est de se concentrer sur ce qui s’en vient. Nous vivons dans le présent et nous voulons trouver des solutions. On reste positif, ça va finir par payer, c’est juste une question de temps », mentionne l’attaquant de 18 ans, Luka Verreault, qui a rencontré les médias après l’entrainement, jeudi midi.
Le Drakkar, aussi une équipe « en développement », a remporté ses deux parties (2-1 et 4-3) face à l’Océanic en fin de semaine dernière.
« Rappelons-nous que ce fut deux matchs enlevants à Baie-Comeau. Nous pouvons donc nous attendre à la même chose. J’ai aimé la pratique d’aujourd’hui. On doit choisir notre attitude et c’est à nous de choisir quel chemin nous prendrons. On sait que la lumière est au bout du tunnel. Il faut mieux jouer cependant. Les deux matchs de la fin de semaine sont à notre portée », a dit Serge Beausoleil.
Ce dernier pourrait bien récupérer quelques joueurs. Sept étaient absents mardi. Nathan Ouellet, Anthony D’Amours et Simon Maltais étaient sur la glace jeudi. Rappelé pour le dernier match, Xavier Ducharme sera de nouveau de la formation face au Drakkar.
Dans le cas de son défenseur D’Amours qui a perdu des dents mardi à la suite d’une rondelle égarée qui a rebondi sur sa mâchoire lors de la période de réchauffement, Beausoleil parle d’une situation très particulière, saluant au passage le travail de son équipe médicale, notamment la docteure Tina-Louise Gendron et le thérapeute athlétique Gabriel Perreault.
« Vous seriez surpris de voir comme c’est long une dent. Ils ont remis les palettes à leur place. Imaginez-vous le sang-froid que ça prend, il ne faut pas se tromper, la gauche va à gauche, la droite va à droite. Et le jeune est en train de nous aider. C’est très important de remettre rapidement les dents à leur place. Hier, il y a eu une intervention pour solidifier tout ça », a souligné l’entraineur-chef pendant que, derrière lui sur la glace, D’Amours faisait du temps supplémentaire. « Il est phénoménal, ce kid-là, il est un joueur extraordinaire pour nous. »