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Nouvelle de 18 h

Les bienfaits des animaux domestiques au travail se confirment, pendant la pandémie

Cannelle tient compagnie à Anne-Julie, chez Excavation Robert Fournier
Anne-Julie et Cannelle au travail. (Photo: courtoisie)

L’adjointe administrative de la firme Excavation Robert Fournier, de Saint-Simon, Anne-Julie Fournier, confirme que les animaux de compagnie ont leur place au travail.

De nombreuses études, dont une par les Comptables professionnels agréés du Canada, en 2019, ont abordé ce sujet au cours des dernières années. Le phénomène s’est étendu des États-Unis au Canada, puis des villes aux régions. On le voit s’installer progressivement chez nous, sans être très répandu.

Reste que les bienfaits de la présence d’animaux de compagnie sur le lieu de travail sont confirmés. Moins de stress, plus de confiance et meilleure humeur sont au rendez-vous pour tous, ou presque (un client peut ne pas aimer les animaux de compagnie). L’idée semble plus appropriée que jamais.

Solitude et détresse

Quand on dit que la pandémie pourrait changer à jamais nos façons de faire à l’avenir, cela pourrait en faire partie.

« Il y a beaucoup de solitude et de détresse, présentement. Lorsque j’ai vu qu’Anne-Julie avait trouvé cette solution-là, ça m’a beaucoup touchée. Alors, j’ai eu l’idée de vous proposer ce sujet. Je pense comme Anne-Julie : compte tenu des bienfaits qu’ils nous apportent, le moment est bien choisi pour leur faire plus de place dans nos vies, incluant au travail », mentionne une cliente de l’entreprise Excavation Robert Fournier, Michelle Labrecque.

Voici Cannelle, de plus près. (Photo: courtoisie)

La petite compagne qui partage les journées d’Anne-Julie s’appelle Cannelle. Il a fallu beaucoup de doigté à sa nouvelle maîtresse pour l’apprivoiser. Cannelle, une mini teckel de 10 ans, aurait été maltraitée et en est à sa troisième propriétaire.

« Cannelle était craintive et avait de la difficulté avec les enfants de son plus récent foyer d’accueil.  J’avais l’air d’avoir « le tour » avec elle, alors je l’ai adoptée. Moi, je lui fais faire ce que je veux. Mais avant de prendre mon poste à temps plein, je devais laisser Cannelle dans sa cage à la maison plusieurs jours par semaine. Je la retrouvais seulement le soir et elle était nerveuse et fébrile. Elle vivait mal ces longues journées sans compagnie. »

Pression et stress

« Alors j’ai pensé, pourquoi ne pas l’amener avec moi au bureau? En tant que gestionnaire, je dois sans cesse planifier et régler certains problèmes. Sa présence apaise la pression et ses petits yeux remplis d’innocence me rappellent l’importance du moment présent », déclare Anne-Julie.

Anne-Julie et Cannelle sont inséparables. (Photo: courtoisie)

« J’apprécie tellement d’avoir la chance qu’elle m’accompagne au bureau. Elle est apaisante. Cannelle en profite aussi. Elle est beaucoup moins anxieuse. Ça se voit dans son comportement amical et son dressage est beaucoup plus facile. Quand les clients viennent, elle peut japper pour les saluer, sans plus. La plupart sont contents de voir cette petite chienne à mes côtés. Elle fait du bien à tout le monde », poursuit madame Fournier.

Prudence

En bonne propriétaire de chien responsable, Anne-Julie garde cependant toujours l’œil ouvert pour éviter que quelqu’un soit dérangé par la présence de Cannelle. « Elle est avec moi, retenue, tant que la personne qui arrive ne me dit pas que c’est OK et qu’elle aime les chiens. C’est très important de respecter les clients. Et il faut aussi être attentif aux signaux du chien. Si ça va, je laisse Cannelle aller saluer; si ça ne va pas, je la garde sur moi. »

Plus adéquat

« Je passe des bons bouts toute seule avec Cannelle, au travail. C’est une entreprise familiale, ici. Je m’occupe de la comptabilité, du secrétariat et de l’administration. J’accueille les gens qui viennent payer leurs factures, mais il n’y a pas du monde tout le temps. Personne ne voit d’inconvénients de la présence de Cannelle et il n’y a pas d’accrochages », confie aussi Anne-Julie.

« Ça fait du bien et j’ai l’impression qu’en temps de pandémie, c’est encore plus adéquat. Les gens ont tendance à être dépressifs et à s’enfermer. Et même si l’on oublie la pandémie, je veux dire aux gens que je pense que les animaux devraient être acceptés de plus en plus partout, que ce soit dans les milieux de travail ou ailleurs. Les bienfaits sont nombreux », conclut-elle.

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