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Les échos du palais de justice de Rimouski

Le palais de justice de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Voici quelques décisions prises par la juge de la Cour du Québec, Luce Kennedy, lundi matin au palais de justice de Rimouski.

Alcool au volant

La juge Kennedy a suspendu le permis de conduire de deux personnes à la suite de plaidoyer de culpabilité à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies. Stacy Bérubé-Anctil s’est fait prendre par les policiers le 13 février 2020 à Rimouski. « Les policiers sont appelés pour une altercation entre deux jeunes femmes au Shaker. L’autre femme ne souhaite pas porter plainte, mais elle mentionne aux policiers que l’accusée a quitté au volant de son véhicule et qu’elle avait consommé de l’alcool. Les policiers croisent un véhicule correspondant à la description fournie et ils suivent le véhicule pour observer la capacité de conduire du conducteur. Elle dévie de sa voie à deux reprises. Les policiers l’interceptent et ils détectent une odeur de boisson alcoolisée. Son taux d’alcoolémie est de 100 mg d’alcool par 100 millilitres de sang », rapporte la procureure de la Couronne, Me Isabelle Gavioli. La juge impose l’amende minimale de 1 000 $ à la femme qui était sans antécédent judiciaire.

Il reste immobilisé sur le feu vert

Léo Gauvin-Leclerc a plaidé coupable lui aussi avant la tenue de son procès. « Les policiers sont attirés par un véhicule qui demeure immobilisé au feu devenu vert avant de passer sur le feu qui était changé au rouge, vers 1 h du matin le 25 février 2020 à Rimouski. Les policiers interceptent le véhicule. Ils détectent une odeur de boisson et voient une canette de bière ouverte. Le taux est de 220 mg d’alcool par 100 ml de sang », relate Me Gavioli. « Avec un taux comme ça, vous étiez une bombe sur quatre roues », a mentionné la juge Kennedy avant d’imposer une amende de 2 500 $ à l’homme sans antécédent.

Trois bris de probation liés à l’alcool

Gabriel Cousineau a reconnu avoir commis trois bris de probation lors de trois événements distincts survenus en juillet dernier à Rimouski. Le 16 février, les policiers vérifient l’état de conduire du conducteur d’un véhicule et se rendent compte que l’accusé, qui est passager, dégage une odeur de boisson alors qu’il lui est interdit de consommer de l’alcool. Un autre bris est commis le 20 juillet alors que l’accusé se trouve au bar La P’tite Grenouille alors qu’il lui est interdit de se trouver dans les bars. Une première infraction a eu lieu le 4 juillet lorsque les policiers se présentent pour une sortie de route vers 4 h du matin et que l’accusé est sur les lieux avec une main en sang et qu’il dégage une odeur de boisson. « Mon client a fait des efforts après ses événements. Il poursuit une thérapie à l’Estran », a plaidé son avocate, Me Maryse Beaulieu. La juge Kennedy a imposé une probation de deux ans assortie de 100 heures de travaux communautaires à l’homme.

Délais pour exécuter des travaux communautaires

Le juge Kennedy accorde un délai supplémentaire de six mois à André Bélanger, de Saint-Donat, pour l’exécution de 125 heures de travaux communautaires. L’homme a indiqué ne pas avoir été en mesure d’effectuer ses travaux dans le délai prescrit d’un an parce qu’il avait travaillé comme journalier dans le Grand Nord.

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