Nouvelle de 17 h > Des employés municipaux imaginent un système de générosité qui frappe dans le mille!
Nouvelle de 17 h

Des employés municipaux imaginent un système de générosité qui frappe dans le mille!

Jean-François Durette, contremaître des parcs, Claude Lamontagne, employé manuel, Serge Castonguay, employé manuel, Enrico Roussel, employé manuel, Steeve Roussel, employé manuel, et Mario Paradis, employé manuel. On souhaite aussi remercier les absents: Marc-André Grondin et Mario St-Pierre. (Photo: courtoisie)

La Ville de Rimouski a remis dernièrement un chèque de 2 628,20 $ au Centre d’action bénévole Rimouski-Neigette, fruit de l’implication d’un groupe d’employés manuels.

Ce don est le résultat de la vente de bois ramassé pendant l’année lors de travaux d’entretien de boisés appartenant à la Ville.

Durant l’année, des employés manuels du Service des travaux publics procèdent au nettoyage de boisés, ce qui permet de récupérer des arbres tombés qui étaient encore de bonne qualité. Le déboisement de quartiers en développement, la coupe pour l’emprise de nouvelles lignes hydroélectriques et l’entretien de terrains ont permis la mise en valeur d’une grande quantité de bois.

Le directeur du Centre d’action bénévole, Bernard Poirier, ne tarit pas d’éloges envers les travailleurs à l’origine de cette démarche. On doit signaler que les gestes de générosité du genre sont souvent spontanés ou étalés sur quelques jours, mais que dans ce cas-ci, les personnes impliquées doivent consacrer un effort qui se déroule sur plusieurs mois.

Corriger un non-sens

« Ils sont arrivés dans le décor de la guignolée il y a trois ans, je crois. Ça a commencé doucement. C’est une offre que les travailleurs nous sont faits très généreusement, avec la collaboration de la Ville. On a été surpris. On n’avait jamais eu ça dans nos cartons. C’est vraiment une initiative de ces travailleurs-là qui, pour la plupart, sont des forestiers. Pour eux, le fait de voir comme ça de la matière qui n’était pas valorisée, c’était un non-sens. Ils ont agi sur le plan environnemental, en plus d’agir sur le plan social », commente monsieur Poirier.

Dans le mille!

« C’est ça qui est génial dans l’affaire. Ils ont utilisé leur travail comme levier. De plus, ils le font bénévolement, car la récolte du bois résiduel ne s’effectue pas sur les heures de travail. La Ville contribue en leur permettant de récolter la matière. Le transit du bois se fait ensuite vers les producteurs de bois pour en assurer la vente. D’un bout à l’autre -écologique, économie et solidarité- c’est un système qui frappe dans le mille », s’exclame monsieur Poirier.

« Je ne peux pas vous expliquer toute la façon dont on calcule ce genre de chose, ce serait fastidieux, mais pour l’essentiel, une somme de 2 628 $ représente de l’aide pour 25 personnes au minimum », ajoute monsieur Poirier.

« Depuis plusieurs années, nos employés manuels investissent de leur temps pour une cause qui leur est chère. Des gestes comme ceux-ci contribuent à améliorer la qualité de vie de nombreuses familles rimouskoises, tout particulièrement durant la période des Fêtes et en cette année où les besoins sont encore plus grands », indique le maire, Marc Parent.

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