Nouvelle de 19 h > Une offre pour le Mont-Comi avant la fin de l’année
Nouvelle de 19 h

Une offre pour le Mont-Comi avant la fin de l’année

Quatre dossiers majeurs au menu de la MRC de La Mitis en 2021
Le sommet du Mont-Comi. (Photo: archives)

L’offre d’achat de la station de sports d’hiver du Parc du Mont-Comi (PMC) à la famille Roussel, de la part de la MRC de La Mitis, devrait être déposée d’ici 10 mois.

C’est le souhait émis par le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis, lorsqu’invité par le journal le soir à déterminer les projets et/ou dossiers majeurs qui doivent aboutir ou connaître un développement significatif en 2021.

Les trois autres dossiers relevés par monsieur Paradis sont le déménagement des bureaux de la MRC au centre-ville de Mont-Joli, le développement du parc de la rivière Mitis et la promotion d’un nouveau concept porteur d’avenir, le « workation  », qu’on pourrait traduire par « travacances ».

Évidemment, tous ces projets sont appelés à évoluer au gré des contraintes de la crise sanitaire du coronavirus.

Retombées

« Au sujet du déménagement des bureaux de la MRC sur la rue Jacques-Cartier, il reste peut-être pour un mois de travaux et de préparatifs à compléter. Ce doit être prêt à la fin de février. C’est un projet qui était évalué à 4,7 M$ au départ, mais qui coûte en réalité autour de 5 M$ parce que quelques éléments se sont ajoutés, entre autres en lien avec la COVID-19. On est quand même dans les chiffres. On se devait d’avoir de nouveaux locaux. On manquait cruellement d’espace. Ce n’était plus viable d’investir sur notre bâtiment », précise monsieur Paradis.

« On vient contribuer à la relance dans le centre-ville de Mont-Joli, tout en réunissant nos forces avec celles de deux organismes de développement économique déjà présents, Mitis en Affaires et la Société d’aide au développement des collectivités, dans une perspective de synergie. Une trentaine de personnes de plus viendront travailler au centre-ville de Mont-Joli et ça devrait susciter des retombées en termes d’investissements privés, par exemple, en restauration », commente aussi le préfet.

La MRC défraie 40% du projet.

Parc du Mont-Comi

« Dans le dossier du Parc du Mont-Comi, la MRC poursuit sa démarche. Une firme spécialisée a été engagée pour évaluer les actifs du Parc. On recherche la valeur « au livre » et la valeur des installations. À la fin du processus, le conseil des maires va évaluer s’il va de l’avant avec une proposition d’achat. Je crois que la proposition peut venir du conseil actuel, dont le terme viendra à échéance en novembre prochain. À mon avis, d’ici quelques mois, on saura à quoi s’en tenir. J’espère qu’on aura pris une décision d’ici la fin du mandat », soutient monsieur Paradis.

« C’est un projet du conseil actuel, alors, ça me semble logique. C’est un enjeu de développement économique. On veut conserver et pouvoir gérer nos leviers de développement et le Mont-Comi, c’est un véritable bijou. C’est la plus belle montagne de l’Est du Québec et elle a une renommée nationale », croit Bruno Paradis.

Il convient de rappeler ici que les voisines de la station de Saint-Donat, le Mont Saint-Mathieu, dans les Basques, et Val-d’Irène, dans La Vallée de La Matapédia, sont maintenant de propriété municipale, ce qui leur donne accès à des subventions auxquelles le PMC n’a pas accès.

Bruno Paradis, préfet de la MRC de La Mitis (Crédit Photo: MRC de La Mitis)

Parc de la rivière Mitis

La MRC de La Mitis veut profiter du projet de rénovation du pont Bergeron du ministère des Transports, au-dessus de l’embouchure de la rivière Mitis, pour coordonner un grand projet qui mettra au monde une nouvelle version du parc régional de la rivière Mitis. Un fonds de quelque 20 000 $ a été créé à cette fin et le travail de l’équivalent d’une ressource à temps plein est voué au développement de ce projet qui regrouperait concrètement 13 des 16 municipalités de la MRC.

« Le territoire s’étendrait de l’embouchure qui donne sur le fleuve jusqu’au lac Métis. Cette embouchure est la seule qui n’est pas habitée au Québec. Ce serait une action concertée et coordonnée. Le pont, lien entre les deux rives, deviendrait le point d’ancrage autour duquel s’articulerait une foule d’autres projets des différentes municipalités, impliquant le parc actuel, la MRC et la Zec saumon », mentionne le préfet Paradis. La plus grosse partie de la facture, celle du pont, sera défrayée par Transport Québec.

Vive les « travacances »!

Un projet en élaboration, le quatrième dont il est ici question, est un concept dont la MRC de La Mitis veut se faire la promotrice : le « workation » qu’on peut traduire par « Travacances ».

On associerait deux espaces de travail collaboratif à cette démarche, un en milieu urbain et un en milieu naturel, le premier étant situé au Château Landry de Mont-Joli et le second dans l’espace « éco-working » des Jardins de Métis en milieu naturel.

« La Mitis réunit toutes les qualités dont on peut rêver pour bien s’inscrire dans ce concept. De plus en plus de jeunes entrepreneurs marient les vacances au travail. Ils identifient les endroits où ils veulent aller avec leur famille, retenant ceux qui ont des espaces de travail collaboratif accessibles. Par exemple, on pourrait ainsi arrêter à Mont-Joli prendre une demi-journée de travail et une demi-journée de vacances et faire de même le lendemain aux Jardins de Métis », illustre Bruno Paradis.

Facebook Twitter Reddit