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Nouvelle de 18 h

Isabelle Berrubey nous transporte dans son merveilleux monde médiéval

Sur les traces de Charlemagne… un petit-fils à la Donald Trump!
Isabelle Berrubey (Photo: courtoisie Isabelle Berrubey- Facebook)

L’auteure Isabelle Berrubey, de Sainte-Jeanne-d’Arc, dans La Mitis, vient de compléter la rédaction de son septième ouvrage, le tome II de la série « Fils de l’ours ».

Maintenant enseignante retraitée de l’école du Mistral de Mont-Joli, madame Berrubey peut se consacrer encore davantage à son art, au futur grand plaisir de ses lecteurs. Pour quiconque aime l’histoire en général et celle du moyen-âge en particulier, les écrits d’Isabelle Berrubey sont envoûtants. L’auteur de ces lignes a été séduit dès son premier roman médiéval, « Les Seigneurs de Mornepierre » qui se déroulait au 13e siècle.

Il y a quelques jours, Isabelle complétait avec satisfaction la rédaction du deuxième volet de la nouvelle trilogie, après en avoir lancé le premier l’été dernier. De même, la seconde partie dont l’écriture vient de se terminer doit maintenant passer par différentes étapes de révision, de production et de mise en marché avant d’être disponible, probablement l’été prochain.

Empire de Charlemagne

L’aventure se déroule encore plus loin dans le temps que « Les Seigneurs de Mornepierre », soit à l’époque carolingienne et débute ainsi : « Après l’avènement de Louis le Pieux, de profondes révoltes vont secouer l’empire de Charlemagne. À la guerre que se livreront l’empereur et ses fils rebelles viennent s’ajouter les pillages qu’opèrent les hommes du Nord le long des côtes franques. La Vendée et l’île de Her sont particulièrement exposées aux raids des vikingars. Pourtant, les moines de Saint-Philibert n’hésitent pas à recueillir un nouveau-né, vraisemblablement d’origine barbare, et à l’élever de manière chrétienne. Venant grandit, mais bientôt, ses nuits se peuplent de cauchemars mettant en scène un homme en noir et d’étranges signes de feu, impossibles à interpréter. Alors qu’il désespère de percer le mystère de ce songe récurrent, comme de sa naissance. Venant se retrouvera malgré lui à bord d’un navire viking, en route vers son destin. »

Le clan

Isabelle Berrubey nous dévoile un pan de la suite de sa nouvelle trilogie. Elle confie qu’un de ses secrets pour être prolifique est sa passion pour l’histoire et sa quête de découvertes.

« C’est l’histoire du clan de l’ours, parce que Bérubé, ça veut dire « fils de l’ours ». Ça fait longtemps que je veux écrire ce livre-là. J’ai des idées; la hantise de la page blanche, je ne connais pas vraiment ça. Je fais beaucoup de recherches. Mon libraire, Michel Dufour, en sait quelque chose! Les sujets d’intérêt ne manquent pas : les vikings, les navires, les combats. Je peux parfois me procurer des éditions rares, des encyclopédies. Ajoutons à cela que j’ai aussi consulté Internet pour en savoir davantage sur les descendants de Charlemagne, pour écrire sur la première vague d’invasions vikings. »

Invasion

Et elle raconte une autre partie de son récit avec toujours autant d’enthousiasme : « Les Danois (vikings) veulent entrer dans le royaume franc pour avoir accès à la mer Méditerranée sans avoir à passer par Gibraltar. Nous sommes dans les années 820 à 840. Il s’est passé une génération entre le premier tome et le second tome. »

Mais le croiriez-vous? Elle s’en promet encore plus pour la conclusion! « Dans le troisième, on sera dans la grosse partie de l’invasion. Les deux « gangs » vont interagir, car ils sont souvent en parallèle auparavant. Les francs se disputent entre eux; les vikings font des razzias ici et là. Les vikings se préparent à la bataille en s’installant des bases dans le dos des francs. »

Un personnage qui rappelle Trump

Madame Berrubey est dotée d’un excellent sens de l’humour. Elle nous fait remarquer qu’un personnage dont elle traite ressemble à un politicien célèbre, mais pas nécessairement admiré : « Un des petits-fils de Charlemagne, Lothaire, c’est Donald Trump en peinture! Hypocrite…fait une chose d’un côté, le contraire de l’autre… dit le contraire aux uns de ce qu’il dit aux autres… il magouille pour être le premier, car il est empereur en second. Il veut le royaume pour lui, tout le royaume! »

Pour qu’un ouvrage soit qualifié de roman historique, il doit répondre à des normes très rigoureuses. Comme les documents historiques les plus anciens sont souvent les moins précis (et parfois romancés), l’auteure conserve l’information qui se recoupe.

« Je dois considérer plusieurs versions et me faire une tête sur ce que les historiens ont écrit chacun de leur côté. La recherche préparatoire va plus vite maintenant que je suis à la retraite, mais ça peut prendre quatre ou cinq mois, même si je lis beaucoup et rapidement. Parfois, je fais les deux : j’écris et je cherche et vérifie au fur et à mesure », confie-t-elle enfin.

Notons que madame Berrubey continue d’utiliser dans ses textes des mots et formules d’époque, une de ses marques de commerces. Un lexique est inclus. Elle continuera d’être associée à la Feste médiévale de Saint-Marcellin l’été prochain (si la COVID le veut bien) et entend poursuivre son engagement auprès des jeunes du centre Zoom Nature.

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