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Les pharmaciens maintenant autorisés à en faire plus pour les patients

(Photo: Unsplash photos)

Les règlements découlant du projet de loi 31, venant élargir la gamme d’activités professionnelles des pharmaciens sont en vigueur depuis hier.

Voici quelques-uns des nouveaux services qui s’ajoutent :

– Traitement du zona (herpes zoster)

Les patients qui ont des signes de zona peuvent dorénavant consulter leur pharmacien. S’il confirme que les symptômes s’apparentent effectivement à ce problème de santé (et qu’ils ne concernent pas la région de la tête), un traitement pourra être prescrit en attendant la consultation du médecin. Les traitements contre le zona doivent être démarrés tôt, d’où l’importance de se rendre à la pharmacie rapidement.

– Traitement de la grippe (influenza)

Actuellement au Québec, il y a bien peu de cas de grippe, mais en temps normal à ce moment-ci de l’année, ce problème de santé affecte bon nombre de Québécois. En situation d’influenza, la population pourra consulter son pharmacien. Après évaluation, il pourrait décider d’amorcer le traitement antiviral.

– Traitement de problèmes de santé mineurs ou prescription à des fins préventives

Les pharmaciens du Québec pouvaient déjà prescrire des médicaments pour traiter certains problèmes de santé mineurs ou à titre préventif. Aujourd’hui, certaines conditions s’ajoutent et le nombre d’années éligibles entre la prescription du médecin et celle du pharmacien est augmenté dans certains cas. À titre d’exemple, le pharmacien peut maintenant prescrire un traitement pour l’infection urinaire jusqu’à cinq ans après la prescription du médecin ou de l’infirmière praticienne spécialisée, comparativement à un an, par le passé.

Tests de laboratoire

En plus de ces exemples plus visibles pour la population, les pharmaciens peuvent dorénavant prescrire tous les tests de laboratoire afin d’évaluer l’impact des traitements médicamenteux de leurs patients. Ils peuvent ainsi les optimiser en fonction des résultats afin qu’ils répondent aux objectifs thérapeutiques fixés par l’équipe traitante. Les situations lors desquelles ils pourront substituer un médicament pour un autre sont élargies.

Collaboration pharmacien-médecin

Les règlements qui entrent en vigueur donnent naissance à de nouvelles formes de collaboration entre les prescripteurs (médecins, infirmières praticiennes spécialisées, etc.) et les pharmaciens. En effet, des ententes de partenariat pourront être établies entre les professionnels, ce qui permettra aux pharmaciens d’amorcer des traitements, de les ajuster ou de les cesser, en fonction de critères convenus entre eux.

Abolition de la franchise et coassurance

Le gouvernement annonçait en décembre que les activités professionnelles telles que la prolongation d’ordonnance, l’évaluation du besoin de prescription pour une condition mineure ou la substitution d’un médicament, notamment, ne seront plus assujetties à une contribution des patients à partir d’aujourd’hui. Il s’agit d’une seconde bonne nouvelle, que nous saluons, et qui contribue à maximiser l’accès à ces services pour la population.

Pour en savoir plus

Une page Web s’adressant à la population et présentant les nouvelles activités professionnelles des pharmaciens, notamment les situations lors desquelles il peut prescrire des traitements, a été mise en ligne. Elle peut être consultée au www.opq.org.

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