Une nouvelle boutique érotique ouvre ses portes à Rimouski
Une nouvelle boutique érotique, Éros et compagnie, ouvre ses portes en pleine pandémie sur la rue Saint-Germain Est à Rimouski, dans les anciens locaux du restaurant Pacini.
À compter de ce lundi 1er février, il sera possible de faire des commandes par téléphone avec livraison à la porte. « On espère pouvoir accueillir les gens dans la boutique à compter du 8 février si le gouvernement le permet. D’ici là, nous pouvons conseiller les gens par téléphone », mentionne la gérante de la 19e boutique Éros et compagnie au Québec, Jinny Simard.
Un lieu éclairé et convivial
Habituellement, les boutiques érotiques et sex-shop se trouvent dans des coins plus éloignés de regards. « Au contraire, nous sommes très éclairés. Nous avons une approche axée sur le service à la clientèle. Il faut prendre le temps de bien s’assurer des besoins pour y répondre efficacement. Nous sommes les seuls à offrir des soirées thématiques pour les hommes ou pour les femmes où nous donnons des petits trucs pour pimenter leur vie sexuelle et faire plaisir à leur partenaire », explique Mme Simard.
D’infirmière à gérante de boutique érotique
Jinny Simard travaillait depuis 10 ans comme infirmière. « Je faisais des présentations à domiciles des produits Éros et compagnie depuis quatre ans. Lorsque les propriétaires de la chaîne, Jacques et André, sont passés par Rimouski cet été, ils ont été séduits par la Ville. Ils m’ont dit que ça prenait une boutique Éros et compagnie à Rimouski et ils m’ont demandé si je voulais être la gérante. À l’automne, ils m’ont dit qu’ils avaient trouvé un local. J’ai donc remis ma démission et je suis allée suivre une formation d’un mois à Montréal. Depuis le 4 janvier, je travaille à ce que la boutique soit prête », indique celle qui souligne qu’une sexualité épanouie a des effets positifs sur la santé des gens.
En plus de la gérante, la nouvelle entreprise emploie une autre personne à temps plein et deux à temps partiel. « On verra pour la suite si on a besoin de plus de gens, selon l’achalandage », précise Mme Simard.