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La Loi sur les langues officielles et le débat sur le racisme

La professeure émérite Linda Cardinal. (Photo courtoisie Université d’Ottawa)

En collaboration avec Ethos – Équipe de recherche en éthique et ArchéoPat/Archipel et Laboratoire d’archéologie et de patrimoine, le GRIDEQ et le CRDT-UQAR proposent une conférence de Linda Cardinal, professeure émérite à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa et directrice régionale pour les Amériques à l’Agence Universitaire de la Francophonie, intitulée : La Loi sur les langues officielles à l’épreuve du débat sur le racisme.

La conférence sera prononcée le mercredi 10 février de 13 à 14 h 15 par Zoom. Inscription requise au [email protected].

Depuis l’adoption de la première Loi sur les langues officielles en 1969, la critique du bilinguisme n’a cessé de se reproduire dans le discours public par le moyen d’une critique acerbe de l’élévation du français au statut de langue officielle. Que l’on soit de droite ou de gauche, l’on tient pour acquis le chromo selon lequel l’anglais est une langue inclusive alors que le français exclut.

Traitement des langues officielles en temps de pandémie

La présentation reviendra sur ce chromo bien installé dans le débat public depuis de nombreuses décennies afin de le confronter au traitement des langues officielles en temps de pandémie. Notre étude récemment financée par le CRSH sur le sujet montre sans grande surprise que la Loi sur les langues officielles n’a pas été une référence essentielle dans l’action du gouvernement canadien dans le contexte de la pandémie. En fait, sur le terrain, l’anglais discrimine et le français se ratatine.

Professeur émérite

Linda Cardinal est directrice régionale pour les Amériques à l’Agence Universitaire de la Francophonie. Elle est aussi professeure associée à l’Université de l’Ontario français et professeure émérite à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa ainsi que membre du Centre d’études en gouvernance. Elle est reconnue sur le plan international pour ses travaux sur les régimes linguistiques comparés, le constitutionnalisme, la citoyenneté et les minorités. Elle a publié et dirigé de nombreux travaux sur les régimes linguistiques comparés, les politiques linguistiques et l’action publique au sein de la francophonie ontarienne et canadienne. Ses recherches lui ont valu plusieurs distinctions : membre de la Société royale du Canada, Chevalière de l’Ordre des Palmes académiques de la République française, membre de l’Ordre du Canada, membre de l’Ordre de la Pléiade (Assemblée parlementaire de la francophonie, section ontarienne).

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