Des capsules éducatives sur la génétique et le cancer du sein
La Fondation cancer du sein du Québec accroit son offre de services en ajoutant un nouveau et 3e volet à son Programme de génétique et prévention du cancer du sein, soit une série de capsules éducatives sur la génétique et le cancer du sein disponible gratuitement sur le site web de la Fondation depuis le 9 février. |
« Au Québec et même au Canada, peu de ressources éducatives visuelles, accessibles, vulgarisées et bilingues, étaient disponibles sur la génétique. En tant que leader en cancer du sein au Québec, la Fondation s’est fait un devoir d’assurer un meilleur accompagnement pour les personnes et familles touchées par le cancer du sein héréditaire avec cette série de capsules éducatives », soutient Jida El Hajjar, Vice-présidente aux Investissements et promotion de la santé à la Fondation. 10% des cancers du sein sont associés à une prédisposition génétique Ce sont environ 10 % des cancers du sein qui sont associés à une prédisposition génétique. Une personne porteuse d’une prédisposition héréditaire (exemple : gène BRCA1 ou BRCA2) a un risque entre 35 et 85% de développer un cancer du sein au cours de sa vie. Les personnes à risque doivent prendre des décisions concernant les tests génétiques, initier des dépistages à un plus jeune âge, considérer des options de chirurgies importantes ainsi que vivre avec les impacts et implications pour les autres membres de leur famille. |
« J’avais 27 ans quand j’ai été atteinte d’un cancer du sein. C’est à la suite de ce diagnostic que j’ai passé le test génétique et que j’ai appris que j’étais porteuse de la mutation génétique BRCA1. Avant mon aventure du cancer, les fois où j’entendais parler de mutations génétiques, c’était dans les films de X-Men. Aujourd’hui, je peux vous dire que ces mots prennent un tout autre sens et une grande importance », commente Stéphanie Alexandra Joseph, comédienne, animatrice, survivante du cancer du sein, âgée de 33 ans. |
« Je suis porteuse de la mutation génétique BRCA2 et j’ai la chance d’être encore en bonne santé et de ne pas avoir été touchée d’un cancer. S’informer, consulter des experts de la santé, connaître son profil génétique, c’est ce qui nous donne les outils nécessaires pour prendre les meilleures décisions pour soi-même, en fonction de nos valeurs personnelles, nos besoins. Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix », déclare Carrie Mazoff, chef de projet dans le domaine de la santé et des services sociaux, mère de famille, âgée de 44 ans. |