Le député Harold LeBel plaide non coupable et opte pour un procès devant un jury
Le député de Rimouski, Harold LeBel a plaidé non coupable ce mardi matin au palais de justice de Rimouski à l’accusation d’agression sexuelle à laquelle il fait face et il a choisi un procès devant un jury.
C’est l’avocate Ariane Gagnon-Rocque qui a fait part de la position de l’accusé au juge de la Cour du Québec, Richard Côté. Elle représentait Me Maxime Roy, de Québec, qui agit pour Harold LeBel. « M. LeBel a fait le choix d’être jugé par ses p;airs au sein d’un jury », a lancé son avocate. L’accusé a assisté à sa comparution par vidéoconférence, tout comme son avocate et celle du ministère public, Me Manon Gaudreault.
Le dossier d’Harold LeBel reviendra en Cour le 6 avril pour fixer la date de son procès, mais cette fois devant la Cour Supérieure, pour ce qu’on appelle l’ouverture du terme des assises criminelles. C’est à ce moment que tous les procès impliquant un jury sont fixés. Les procès devant un jury ne sont pas admissibles à la tenue d’une enquête préliminaire précédant le procès.
Preuve remise à la Défense
Me Gaudreault s’est engagée à fournir à la Défense les documents au soutien des autorisations judiciaires ayant mené à l’arrestation d’Harold LeBel le 15 décembre dernier. Ces documents étaient placés sous scellés jusqu’à maintenant. La Défense recevra une copie intégrale des documents qui ne seront pas caviardés.
Une ordonnance de non-publication sur tous les éléments permettant d’identifier la victime présumée. Harold LeBel a été arrêté le 15 décembre au matin, puis interrogé par les enquêteurs de la SQ, avant d’être remis en liberté vers midi sur une promesse de comparaître le 11 janvier. À ce moment, Me Roy avait réservé son choix et demandé le report du dossier au 16 février.
Selon nos informations, les événements se seraient produits en 2017 à Rimouski. La présumée victime serait elle aussi une élue.