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La Ville cherche un trait d’union entre les deux sentiers du littoral

L’affiche sur le sentier bloqué posée par le propriétaire l’automne dernier invitait les mécontents à se plaindre à la Ville. (Photo: courtoisie)

L’aménagement d’un tracé qui servira de trait d’union entre les Sentiers du littoral et le secteur du Rocher Blanc, dans le district de Sacré-Cœur, à Rimouski, sera prioritaire pour la Ville, d’ici l’été prochain.

C’est l’assurance que fournit le conseiller municipal du district, Sébastien Bolduc, joint par le journal, cet après-midi, sur ce dossier qui a suscité une certaine controverse l’automne dernier.

Le propriétaire d’un vaste terrain situé dans le secteur de villégiature connu comme étant Varennes-sur-Mer, Éric Labbé, a effectué certains travaux sur son terrain, l’automne dernier, qui ont coupé l’accès à un chemin qui permettait de relier les deux sentiers pédestres. Ce chemin passait sur son terrain. Cela a causé du mécontentement chez certains marcheurs. Il a posé une affiche disant « pour vous plaindre, Ville de Rimouski… ».

Sentier improvisé

Il faut comprendre que depuis 1990, la famille de monsieur Labbé accordait un droit de passage de bon gré et gratuit aux marcheurs qui voulaient passer du secteur Varrennes-sur-Mer à celui du Rocher Blanc, à l’extrémité Nord de son terrain. Mais au fil des ans, certains marcheurs se sont approprié le droit de passer plus au Sud que le tracé du droit de passage accordé et ont créé un deuxième sentier.

Celui-là ne fait pas l’affaire du propriétaire, qui disait subir des contrariétés administratives dans ses échanges avec la Ville. Il y a eu des abus de certains marcheurs qui ont laissé des déchets derrière eux.

« J’ai déjà vu quelqu’un qui, je crois, était un bénévole de la Corporation des espaces verts venir tondre le gazon, en plein milieu de notre champ! J’en ai arrêté, des piétons, à l’occasion et je leur ai dit qu’ils étaient sur notre terrain. Je me suis fait répondre : « On a toujours passé par ici. » Je me dis : ben là, ça n’a plus de sens ! En plus, j’ai retrouvé des canettes de bière et compagnie. Ce n’était pas propre », témoignait monsieur Labbé l’automne dernier.

Mise en demeure

En bas, à gauche, le secteur Rocher Blanc; en haut, à droite, le secteur Varrennes-sur-Mer. (Photo: courtoisie, Armand Dubé)

Contacté par l’auteur de ces lignes ces derniers jours, monsieur Labbé durcit le ton. Il a fait parvenir une mise en demeure à la Ville de Rimouski à l’effet qu’il ne tolérerait définitivement plus le passage des marcheurs sur sa propriété.

« La Ville semble vouloir négocier un nouveau droit de passage », note monsieur Labbé. « Vous voulez quelque chose en retour? » avons-nous demandé à Éric Labbé. « Nous ne sommes pas rendus là », répond-il.

Conscient de l’importance de l’achalandage

Le conseiller Bolduc soutient qu’il ne connaît pas les détails des discussions entre le propriétaire et le Service d’urbanisme, mais qu’il est conscient de l’importante de relier les deux grands sentiers pédestres.

« Je ne suis pas au courant de l’histoire de la mise en demeure. Je ne reçois ni ne gère ça. De façon générale, c’est sûr que nous sommes très conscients que c’est un lien important. Nous sommes à la recherche d’une solution, idéalement pour l’été prochain, mais je ne sais pas ce sera sous quelle forme. Je souhaite qu’on trouve une alternative, peu importe si on passe par là ou ailleurs. L’administration municipale est au courant et y travaille. »

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