«Oui à la commémoration, mais surtout préparer demain» -Harold LeBel
Cette journée du 11 mars est une journée de commémoration nationale en mémoire des victimes de la COVID-19.
« Cette journée est bienvenue, c’était même incontournable, il faut ensemble s’arrêter et avoir une pensée solidaire envers toutes ces familles qui ont perdu un être cher pendant cette pandémie qui n’est malheureusement pas terminée. C’est une journée qui nous permet aussi de remercier du plus profond du cœur le personnel de la santé : les médecins, les infirmières, les préposés aux bénéficiaires et la direction de notre réseau de santé qui depuis un an n’ont jamais lâché ainsi que tous les travailleurs essentiels. Une journée aussi pour souligner la résilience de notre population », déclare le député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec.
Le député tient à ajouter des remerciements aux intervenants sociaux, communautaires, culturels, économiques et aux élus municipaux de la circonscription qui ont répondu solidairement à l’appel en travaillant ensemble pour aider la population à passer au travers cette crise sanitaire sans précédent.
Ne pas oublier
« Mais jamais, au grand jamais, il ne faudra oublier que ce sont surtout les aînés du Québec qui ont vécu cette période en la payant de leur vie, de leur santé mentale, isolée, épiée, privée de leurs droits. Un malheureux climat d’âgisme a accompagné la dernière année. Il faut en convenir, y réfléchir et se préparer aux lendemains en évitant absolument que cette pandémie de COVID-19 et le nombre effarant de décès chez les personnes âgées qui en a résulté cantonne le défi du vieillissement à une simple question sanitaire ou médico-sociale. C’est la société tout entière qui doit désormais prendre la mesure du défi qui se pose à elle sur le bien vieillir au Québec », insiste Harold LeBel.
Changement complet
Pour monsieur LeBel, le Québec est une des sociétés les plus vieillissantes au monde. Le gouvernement a le privilège de pouvoir initier et coordonner l’ensemble de ses actions et convoquer ses partenaires à faire de même à un moment où les esprits sont plus que mûrs pour s’engager dans ce changement complet de notre façon de voir le vieillissement.
« C’est urgent d’agir. Je sais que nous sommes tous d’accord sur le pourquoi, pas besoin de ne convaincre personne, maintenant on doit mobiliser l’ensemble du Québec sur le comment. Pourquoi pas des États généraux sur l’adaptation de la société pour le bien vieillir au Québec? Un grand rendez-vous fondateur et indispensable pour une société où l’allongement de la durée de la vie doit à l’avenir être vécu comme ce qu’il est vraiment : une bonne nouvelle, un progrès dans notre histoire collective », conclut-il.