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Nouvelle de 19 h

Le temps doux de la fin de semaine donnera le coup d’envoi à la saison des sucres

Vers une appellation d’origine contrôlée. (Photo : Unsplash)

Le temps doux prévu cette fin de semaine donnera le véritable coup d’envoi du temps des sucres dans la région, bien que les érables aient déjà coulé les 11 et 12 mars, elles étaient gelées cette semaine avec le retour des températures hivernales.

En ce début du temps des sucres, la Fédération des producteurs acéricoles du Québec dévoile une statistique intéressante à l’effet que les entreprises acéricoles du Bas-Saint-Laurent sont plus de deux fois plus importantes en termes de nombre d’entailles que la moyenne provinciale.

Le Bas-Saint-Laurent compte 550 entreprises acéricoles qui exploitent 9,6 millions d’entailles, pour une moyenne de 16 000 entailles par entreprise; la moyenne du Québec est de 7200 entailles par entreprise.

Une 4e bonne saison de suite?

Les producteurs acéricoles espèrent vivre une quatrième bonne année de récolte consécutive, mais c’est la température qui fera foi de tout. « L’an dernier, la production moyenne a été de 3,31 livres de sirop par entaille au Bas-Saint-Laurent, et de 3,59 livres pour l’ensemble de la province. Le printemps a été tardif, ce qui a permis d’allonger la saison. Pour avoir de bonnes coulées, ça prend du gel et du dégel. Quand il fait chaud trop vite, sans regel, la saison est courte et la production moindre », explique la directrice de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Hélène Normandin.

Au Bas-Saint-Laurent, les érables ont commencé à couler du 10 au 12 mars, mais le froid a arrêté les coulées dans les jours suivants.

Marché en croissance

Mme Normandin indique que le marché est en croissance. « Nous avons vendu 14 % plus de sirop en 2020, dont 22 % de plus sur les marchés d’exportations, et nous avons une réserve stratégique de 100 000 millions de livres de sirop pour pallier une éventuelle moins bonne récolte. Les prix payés aux producteurs seront sensiblement les mêmes que l’an dernier, ce qui devrait permettre également une stabilité pour le prix de vente aux consommateurs fixés par nos partenaires », indique-t-elle. À noter qu’il n’y a pas eu d’octroi de nouveaux contingents en 2020.

Distinction entre producteurs acéricoles et érablières de restauration

Mme Normandin signale que la population ne fait pas la distinction entre les producteurs acéricoles et les propriétaires de cabanes à sucre offrant un service de restauration. « Les gens pensent que nos entreprises sont affectées par la pandémie, ce qui n’est pas du tout le cas. En fait, 2020 fut une très bonne année. C’est le secteur de la restauration qui est affecté. Plusieurs de ces entreprises ne produisent même pas de sirop. Dans leur cas, effectivement, les pertes sont importantes. C’est pourquoi la Fédération appuie l’initiative de Ma cabane à la maison. »

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