Délit de fuite : autre report dans le dossier de Julie Laurencelle
Un des deux principaux accusés en lien avec un délit de fuite s’étant déroulé sur un terrain à Sainte-Thérèse-de-Gaspé le 20 mai 2020, Julie Laurencelle, 28 ans, de Val-d’Espoir, reporte pour la troisième fois sa prise de position.
Elle était de retour en Cour lundi au palais de justice de Percé à l’étape de l’orientation et déclaration et son dossier a été remis à la même étape au 28 juin à Percé.
La conjointe de l’autre principal accusé a été remise en liberté le 19 novembre 2020 au terme de son enquête sur remise en liberté. Julie Laurencelle était détenue depuis son arrestation, le 13 octobre. Elle avait été condamnée à six mois de prison en janvier 2019 pour un délit de fuite ayant causé la mort d’une femme de 62 ansle 6 août 2017 à Sainte-Thérèse-de-Gaspé.
Elle fait face à trois chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction au Code criminel ainsi que de complicité dans un dossier de délit de fuite causant des lésions.
Complicité après les faits
La mère de Michaël Athot, Rachel Poulin, une femme de 49 ans de Cap-D’Espoir, doit répondre à des accusations de complicité après le fait dans le dossier de délit fuite causant des lésions. Elle était aussi de retour en Cour lundi et son dossier a été remis au 28 juin pour l’orientation-déclaration. Elle n’est pas détenue.
Athot opte pour un procès devant jury
Michaël Athot a plaidé non coupable le 8 février au palais de justice de Percé et il a opté pour un procès devant juge et jury précédé d’une enquête préliminaire qui devrait débuter le 15 avril. L’homme de 24 ans fait face entre autres à quatre chefs d’accusation pour conduite pendant interdiction en vertu du Code criminel, un chef de délit de fuite causant des lésions, un chef d’accusation de voies de fait armé, un chef d’accusation de voies de fait graves, un chef d’entrave au travail des policiers, ainsi qu’un chef de méfait de moins de 5 000$ sur un véhicule de la SQ au moment de son arrestation.
Longue enquête policière
Julie Laurencelle, 28 ans, et son conjoint, Michaël Athot, 24 ans, ont été arrêtés le 13 octobre à leur domicile de Val-d’Espoir, ancienne municipalité faisant partie de la Ville de Percé, à la suite d’une longue enquête policière pour des événements qui se seraient passés en mai 2020.
« Le 20 mai, nous vous rapportions que vers 15 h 15, les policiers du poste de la MRC du Rocher-Percé avaient été appelés pour se rendre sur un terrain privé à l’arrière d’une résidence de la route 132 à Sté-Thérèse-de-Gaspé à la suite d’une collision entre une piétonne et un véhicule tout terrain (VTT) de type « côte à côte ». On rapportait qu’une dame âgée dans la soixantaine avait subi des blessures graves après avoir été heurtée par un VTT. Elle fut transportée au centre hospitalier, mais sa vie n’était pas en danger malgré la gravité de ses blessures. La personne qui conduisait le VTT n’était pas restée sur les lieux de la collision et avait fui les lieux en direction Est sur la route 132 avec un autre passager qui l’accompagnait », indique le sergent de la SQ, Claude Doiron.