Nouvelle de 18 h > La grande décision : quitter Montréal pour Rimouski
Nouvelle de 18 h

La grande décision : quitter Montréal pour Rimouski

Émeline et Jeremy ne regrettent rien
(Photo: courtoisie archives)

Une petite famille de Rimouski est au nombre de celles dont la candidature a été retenue pour participer à l’émission de téléréalité « Le grand « move »» de Canal Vie, qu’on pourrait traduire par souci de rigueur par « La grande décision ».

La série propose le témoignage de 10 familles ayant fait le choix de quitter les grands centres pour s’installer en région, soit Violette et Matthieu, pour la Gaspésie, Fany et David, pour la Côte-Nord, Emeline et Jérémy, pour le Bas-Saint-Laurent, Amélie et Frédéric, pour les Hautes-Laurentides, Éva et Alexandre, pour la Montérégie (Bolton), Manon et Alain, pour les Îles-de-la-Madeleine, Amélie et Stéphano, aussi pour la Montérégie (Frelishburg), Isabelle et Jaime, également pour la Gaspésie, Geneviève et Éric, pour l’Estrie (Lawrenceville) et Hélène et ses trois fils, également pour les Îles-de-la-Madeleine.

Le sujet est à la mode, puisque de nombreux résidents des grands centres ont décidé de déménager en région quand ils ont réalisé les joies du télétravail, confinés par la crise sanitaire. Une crise qui changera les vies de tout un chacun à jamais.

Lundi prochain, à 19 h 30, ce sera au tour d’Émeline Mc Duff et de son conjoint Jeremy Queguiner d’être au centre d’un épisode de l’émission. Ils sont les parents d’une fille d’un an prénommée Raphaëlle.

La petite famille est tombée en amour avec le parc du Bic. (Photo: courtoisie, production)

Emploi

« Nous habitons dans le district Saint-Germain, secteur Sainte-Agnès, sur la rue Doucet. Je suis éducatrice en réadaptation au Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, alors que Jeremy travaille aux services de garde du Centre de services scolaire des Phares. Il est aussi intervenant dans une résidence pour personnes âgées. Ça a été facile pour moi de me dénicher un emploi. J’avais visité les installations du CISSS en janvier 2020 et je n’ai eu qu’à présenter ma candidature au guichet d’emploi du CISSS. Pour mon conjoint, ça a été un peu plus compliqué en raison de son état de santé particulier, car il lui a fallu trouver un emploi tenant compte de ses problèmes de santé, mais à s’est finalement bien arrangé. Il a trouvé ce qui lui procure du bonheur », confie Émeline.

Rimouski s’est imposée

« Nous habitions à Beloeil, à côté du Mont-Saint-Hilaire. Nous n’étions pas exactement à Montréal, mais il nous fallait aller en ville régulièrement. Nous avons pris la décision de déménager lors d’un retour de voyage. Les parents de mon conjoint sont en France. Nous y avons vécu en 2017 à 2018. Quand nous sommes revenus à l’automne 2018, on savait qu’on ne voudrait pas rester à Beloeil. On s’est donné le temps de chercher. Le choix de Rimouski s’est imposé à l’été 2019 », ajoute-t-elle.

« Nous sommes venus ici en vacances en 2019, dans le cadre d’un voyage au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Ce voyage nous a conforté dans nos intentions et nous avons préparé notre déménagement. Le choix de Rimouski s’explique par une expérience avec le programme Place aux Jeunes en région (PAJ). Nous avions établi une liste de critères et de choix qu’on voulait pour notre région de rêve. Nous avions rencontré Martin Poirier, de PAJ Rimouski-Neigette, lors d’un salon. Nous avons conservé des liens tout au long de notre démarche. Nous avons été tentés par la région de Magog, mais finalement, c’est Rimouski qui nous convenait pour la taille de la ville, le dynamisme que l’on y retrouve et la proximité du fleuve et de la nature », raconte Émeline Mc Duff.

Jérémy et Émeline dans une scène de l’émission. (Photo: capture d’écran-Viméo)

La vie rêvée

« D’où l’on habite, ce sont à peine quelques pas à marcher pour se retrouver sur la grève, près du fleuve. On est aussi tout près du centre-ville et nous avons des abonnements pour le parc national du Bic. C’est la vie rêvée : on est chanceux de se sentir en vacances 365 jours par année. Quand on est venu en voyage, le parc du Bic, la plage du Rocher-Blanc et le canyon des Portes de l’Enfer nous avaient particulièrement plu. »

« Nous avons développé un rituel. Nous nous rendons sur le bord de la mer pour nous faire des « 5 à 7 » en plein air, avec apéro et fromages et croutons. C’est un grand plaisir et on le fait encore. On a bien hâte de recommencer, avec le printemps, à relaxer les pieds dans le sable après nos journées de travail. D’ailleurs, on ne manque pas de bonnes pâtisseries et de bons fromages à Rimouski et on peut se rendre au Paradis de la bière pour compléter l’expérience totale. On a tout ce qu’il faut ! », lance la néorimouskoise.

Familles

« Pour la famille de mon conjoint, ici ou ailleurs au Canada, ça ne change pas grand-chose. Pour la mienne, qui est en Montérégie, comme j’ai déjà habité en France, c’est bien moins loin qu’un autre continent! C’est une forme de soulagement. Mais l’éloignement s’ajoute à la COVID dans les difficultés qu’on affronte. La réalité est différente, mais hors de la COVID, on va pouvoir se voir une fois par six semaines, environ », explique madame Mc Duff.

La petite famille est officiellement installée à Rimouski depuis le 1er juillet 2020.

Expérience

Pour ce qui est de l’expérience d’avoir participé à une émission de téléréalité, Émeline exprime ce qui suit :

« C’est vraiment une belle expérience, géniale, même! Nous avons été très bien accompagnés. Tout était bien organisé. Une chose qui a été vraiment plaisante, ça a été de rencontrer plein de gens d’autres régions qui ont fait comme nous. Nous avons trouvé notre garderie pendant le tournage en étant mis en contact avec Accueil et Maternité, un organisme qui aide beaucoup les petites familles. »

L’animation de l’émission est assumée par Mariloup Wolfe. « Elle a été d’un bon soutien pour les troupes », remarque Émeline.

Émeline en compagnie de Mariloup Wolfe. (Photo: courtoisie, production)
Facebook Twitter Reddit