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Nouvelle de 19 h

Il y a 12 ans, les Bicois disaient «oui» à Rimouski

Les candidats à la mairie parlent de l’importance du sentiment d’appartenance dans les districts
Une partie du village du Bic, vue d’Ouest en Est. (Photo: courtoisie, Armand Dubé)

Il y a 12 ans, le 15 avril 2009, les citoyens du Bic mettaient de côté la possibilité de recourir à un référendum, ce qui donnait le feu vert à leur conseil municipal pour accepter l’annexion de leur municipalité à la Ville de Rimouski.

« En fait, il s’agit d’un retournement de situation, car, en 2001, ils avaient rejeté l’idée d’un regroupement avec Rimouski. Cette fusion fait disparaître une des plus anciennes municipalités de la partie Est du Bas-Saint-Laurent. C’est en 1855 que les Bicois élisent Georges Sylvain comme premier maire de la localité, 14 ans avant la création de la ville de Rimouski. C’est finalement la question de l’approvisionnement en eau qui provoque cette fusion municipale. Dans l’incapacité de trouver des sources d’alimentation en eau souterraine pour se conformer à la loi et devant l’ampleur des travaux de réhabilitation de son réseau d’aqueduc, les élus du Bic n’ont eu d’autre choix que d’accepter la proposition de la Ville de Rimouski. Depuis la fin de 2012, Rimouski alimente en eau le district Le Bic, à la suite de travaux de plus de 15 M$ subventionnés dans une très large part par le gouvernement du Québec », rappelle l’auteur et historien Richard Saindon, aussi chroniqueur au journal le soir, dans « Chronique du Bas-Saint-Laurent 1535-2017. »

Les candidats se prononcent

L’occasion est belle de demander aux deux candidats à la mairie, Virginie Proulx, actuelle conseillère du Bic, et Guy Caron, ancien député fédéral, de se prononcer sur l’importance de maintenir et de développer le sentiment d’appartenance des Rimouskois face à leurs milieux de vie, leurs districts.

Envie de s’impliquer

« À mon avis, le sentiment d’appartenance envers les districts est extrêmement positif. Il témoigne de l’importance de la vie de quartier et de savoir mettre de l’avant les forces de chacun, tout en ayant une vision d’ensemble pour la ville. On devrait donner la possibilité aux districts de trouver leur positionnement et de proposer des projets porteurs. C’est connu: plus notre sentiment d’appartenance est fort, plus on prendra soin de notre milieu de vie, plus on aura envie de s’impliquer et de s’engager. Rimouski est forte de ses différents quartiers et districts, et on devrait en être fiers », mentionne madame Proulx.

Virginie Proulx (Photo: capture d’écran)

Identité historique

« L’appartenance aux districts est tout à fait naturelle, parce que leur identité historique s’est, pour plusieurs, forgée comme municipalité, comme village ou comme paroisse. L’ensemble de ces identités forme une mosaïque donnant à Rimouski sa personnalité unique: Rimouski est urbaine et rurale, elle est agricole, maritime et industrielle, elle est ville étudiante et municipalité amie des aînés, elle est centre touristique pour les visiteurs et ville du bonheur pour ses citoyens », renchérit monsieur Caron.

« Et chacun des districts qui la composent a contribué à façonner cette personnalité. Que l’on soit de Pointe-au-Père ou de Bic, de Saint-Germain ou de Mont-Lebel, c’est l’ensemble de ces districts qui font de notre ville un endroit diversifié où il fait bon de vivre. Au final, c’est ce qui donne à Rimouski sa personnalité, et à chacun des districts, sa fierté », commente-t-il enfin.

Guy Caron (Photo: courtoisie)

Échanger avec madame Proulx

Les élections municipales auront lieu le 7 novembre prochain. Virginie Proulx profite de l’occasion pour convier les électeurs à son prochain rendez-vous virtuel, le 28 avril, à 20 h, sur le thème de l’économie.

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