Nouvelle de 18 h > «Un chef à la cabane» prend la mer avec une entreprise écoresponsable d’ici : Chasse-Marée
Nouvelle de 18 h

«Un chef à la cabane» prend la mer avec une entreprise écoresponsable d’ici : Chasse-Marée

L’équipe prend tranquillement la mer depuis le port de Rimouski. (Photo: courtoisie Télé-Québec)

L’émission de télévision « Un chef à la cabane » de Télé-Québec, avec le chef Martin Picard, met en valeur la région de Rimouski, de même qu’une entreprise locale originale, dans l’épisode qui sera diffusé ce vendredi 23 avril à 20 h.

« Dans l’épisode « Cuisine de cerf et de mer », Martin poursuit son escapade au Québec avec le chef Kimio Nguyen. Avec le capitaine Emmanuel Sandt-Duguay, on part en mer pour le flétan pêché à la palangre et la mactre de Stimpson capturée à la drague. À la cabane, la deuxième vague de COVID-19 force l’innovation pour profiter du verger à l’année. Vincent et Clément préparent un bourguignon de cerf dans les règles de l’art, en expliquant en détail chaque étape pour réussir son mijoté. De retour à terre, Martin découvre la mactre sous toutes ses formes autour d’un festin de sushis frais dans les installations et sous les conseils des experts de Chasse-Marée », résume le service des relations médias de Télé-Québec.

L’aventure s’amorce au quai de Rimouski, dans ce qu’on présume être le début d’une magnifique journée d’été, à 5 h.

Valeurs fortes

C’est cette dernière entreprise, Chasse-Marée, que l’émission nous appelle à découvrir. Elle est la propriété d’Emmanuel Sandt-Duguay, un pêcheur professionnel d’une quinzaine d’années d’expérience, titulaire d’un baccalauréat en biologie marine et d’une maitrise en gestion des ressources maritimes, et de Guillaume Werstink, océanographe et chef de projet en pêche et en aquaculture de formation.

« Fondée par deux passionnés des produits de la mer aux compétences complémentaires, Chasse-Marée est une initiative qui repose sur des valeurs fortes. Tous deux basés à Rimouski, Guillaume et Emmanuel ont à cœur de valoriser la diversité des produits de la mer québécois, promouvoir une pêche responsable et rapprocher les consommateurs des pêcheurs », expriment les cofondateurs sur leur site Internet.

Les membres de l’équipe profitent du beau temps sur le rivage de Rimouski pour déguster des sushis préparés à partir de produits fraîchement pêchés. (Photo: courtoisie)

Concept

Le concept de Chasse-Marée est articulé autour de trois axes : 1-l’approvisionnement directement auprès du pêcheur qui assure une traçabilité garantie; 2-la pratique de la pêche durable qui assure une productivité à long terme de la ressource le respect de l’intégrité des écosystèmes; 3-une récolte soignée des produits de la mer pour garantir qualité et fraîcheur à ses clients.

Chasse-Marée précise que si homard, crabe des neiges et crevette nordique représentent 85% de la valeur des débarquements au Québec, elle souhaite pour sa part augmenter « la notoriété et la visibilité des produits de la mer du Québec en créant des liens privilégiés avec les grands chefs. »

Ce qu’elle semble avoir bien réussi si l’on se fie à la production en question, dont nous avons pu prendre connaissance.

Emmanuel Sandt-Duguay en compagnie des coanimateurs de l’émission, au large de Rimouski. (Photo: courtoisie)

Une entreprise comme on en rêve!

Pour le président, directeur général de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), Martin Beaulieu, Chasse-Marée est l’exemple d’une entreprise comme on rêve d’en voir pousser à Rimouski.

« La vision qu’on met de l’avant depuis des années, de ce que devrait être une jeune entreprise innovante dans un secteur traditionnel, Chasse-Marée en est l’exemple parfait. C’est une entreprise qui a réinventé les façons de faire de la pêche, qui offre une valeur ajoutée, une « histoire-produit» complètement différente. Ce sont des entrepreneurs qui font aussi rayonner la vocation scientifique et maritime de Rimouski. »

« D’ailleurs, c’est ce qui fait « vendre » Rimouski : c’est son expertise, sa niche. Oui, notre environnement est très beau, mais ce qui nous fait reconnaître, c’est notre vocation. Si je vais en France, pour les Français, Rimouski, c’est une ville folklorique avec 50 000 habitants. Si je leur parle de la filière de l’économie bleue à Rimouski; là on est connu et on est bon. C’est ce qui fait qu’on peut discuter avec des villes comme Brest, comme Bordeaux, comme Marseille qui sont bien plus grosses que nous autres », réagit monsieur Beaulieu.

« C’est une belle entreprise; c’est un beau modèle d’affaires. En région, c’est le genre d’entreprise qu’on veut voir naître. Une fois qu’on est reconnu et qu’on offre des produits à haute valeur ajoutée, le fait qu’on soit loin des marchés ou non, ça ne prend plus autant d’importance. On peut alors vendre ses produits partout », estime Martin Beaulieu.

Facebook Twitter Reddit