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Nouvelle de 19 h

La Ville recherche LE projet qui cadrerait bien avec la relance

Les candidats à la mairie se prononcent aussi sur le site de l’ancienne Place Cooprix
Le terrain de l’ancien centre commercial Place Cooprix est situé stratégiquement, près du fleuve et à l’extrémité Est du traditionnel centre-ville. (Photo: journallesoir.ca)

Le terrain de l’ancien centre commercial Place Cooprix auparavant destiné à accueillir le futur établissement de la chaîne Riôtel, à l’extrémité Est de la rue Saint-Germain, pourrait être une pierre d’assise importante de la relance post-COVID et de la revitalisation du centre-ville de Rimouski.

La Ville de Rimouski est sur le point de venir à bout de la poursuite intentée par Steckmar, ancien propriétaire du site, qui prétend que la Ville lui avait demandé d’assumer les frais de la décontamination en sachant qu’il y avait déjà eu un dépotoir à cet endroit, lors de la transaction entre les deux parties. La Ville avait payé 3,8 M$ pour lui acheter le terrain qu’elle destinait à Riôtel.

Situé tout près du fleuve et du boulevard Jessop, à la porte du secteur commercial Est qui mène notamment au centre commercial le Carrefour Rimouski, le terrain peut maintenant être vendu, car la transaction a été officialisée, même si le litige n’est pas entièrement réglé. Cette affaire traîne depuis sept ans.

Le journal le soir a demandé au maire, Marc Parent, quel projet il verrait bien s’installer sur les lieux, dans une perspective de relance du centre-ville.

Des démarches

« C’est quand même assez récent, la nouvelle voulant que l’on puisse mettre le terrain en vente. On a fait des démarches auprès de certains entrepreneurs avec le Service d’urbanisme pour voir quelles sont les différentes options qui pourront s’appliquer par rapport à ce terrain. On se donne encore quelque temps pour voir quelle sorte de projet pourrait être mis de l’avant. Par la suite, le Service de l’urbanisme va faire ses recommandations aux membres du conseil municipal qui prendront leur décision en fonction de la réalité que vous soulevez. On pourra alors aller de l’avant, mais pour le moment, c’est un peu prématuré. On va donner la chance aux promoteurs de faire connaître leur intérêt », répond monsieur Parent.

La meilleure utilisation

Le journal aussi interpellé les candidats à la mairie, Virginie Proulx et Guy Caron.

« Je pense qu’il serait intéressant de lancer un appel de projets dans une perspective de redynamisation du secteur. Les terrains qui appartiennent à la Ville méritent qu’on leur trouve la meilleure utilisation. Il y a plusieurs options possibles, et ça vaut la peine d’entendre les idées créatives. Je sais qu’il y a des besoins sur plusieurs plans et je pense que c’est le meilleur projet qui devrait gagner, en matière de retombées globales pour la Ville, dans une perspective de vision à long terme », commente madame Proulx.

« Ça pourrait aussi être intéressant de réfléchir à l’architecture du lieu, qui donnerait une personnalité à l’espace et deviendrait une fierté pour les Rimouskoises et les Rimouskois. Dans le même esprit, je pense qu’une collaboration avec le milieu culturel pourrait être porteuse », ajoute l’actuelle conseillère du district Le Bic.

Une vue du fameux secteur prometteur concerné depuis l’Est. Place Cooprix était située tout juste devant et à la droite de l’édifice du Séjour (Banque Laurentienne), qu’on aperçoit à l’extrémité gauche de la photo. (Photo: journallesoir.ca)

La Place et l’église

Guy Caron voit ce lieu dans son ensemble.

« Place Cooprix ainsi que l’ancienne église de Sainte-Agnès sont des emplacements stratégiquement importants pour la revitalisation du centre-ville, puisqu’elles en forment la porte d’entrée à l’Est. J’espère sincèrement que des projets seront mis de l’avant qui permettront un développement urbain où sera privilégiée la mixité des activités, où le commercial sera complémentaire au résidentiel et où les efforts de densification du centre-ville pourront commencer. »

« Je crois que plusieurs développeurs privés vont maintenant dans cette direction. Il appartient à la Ville d’appuyer ces ambitions. Mais évidemment, j’aurai la chance de présenter mes propositions en ce qui a trait au développement commercial et industriel de Rimouski et de la mise en valeur de son centre-ville lors du dévoilement de mon programme électoral cet automne », renchérit l’ancien député fédéral de Rimouski.

« Un terrain vacant, ce n’est jamais positif »

Le président de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette a aussi été questionné sur ce dossier, qu’il tient et tiendra à l’œil.

« Un terrain vacant, ce n’est jamais positif comme perception. Surtout sur cet emplacement, où on pourrait facilement envisager un développement commercial qui répondrait à un besoin de la population et qui amènerait le centre-ville à être encore plus dynamique. Un terrain qui n’est pas développé, en tant que président de Chambre de commerce, je n’aime pas voir ça. Je me pose certaines questions quant à savoir pourquoi ça ne débloque pas plus rapidement. »

Névralgique

« C’est un lieu à surveiller, qui a du potentiel, à l’extrémité de la rue commerciale Saint-Germain Est, près du boulevard Jessop et à l’entrée Est du centre-ville. Son emplacement est névralgique. Il est à espérer que le projet retenu soit utilisé à bon escient », conclut monsieur Sirois.

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