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Nouvelle de 17 h

Camille Ruest n’éprouve aucun regret à propos de sa retraite

Camille Ruest et Drew Wolfe saluant la foule après un numéro. (Photo courtoisie Danielle Earl)

Une semaine après avoir confirmé sa retraite, la patineuse artistique rimouskoise, Camille Ruest, dit n’éprouver aucun regret à propos de sa décision, même si elle survient à une année des Jeux olympiques de 2022 à Pékin.

« En fait, la décision était prise depuis l’automne dernier. C’est à ce moment que cela été le plus difficile, mais quelques jours après l’avoir prise, je me suis sentie comme soulagée. Mon corps ne me permettait plus de continuer. Je devais me rendre à l’évidence, j’étais aux prises avec une blessure chronique. Ce fut un peu plus dur de le faire à la fin d’un cycle olympique. Participer aux Jeux olympiques, c’était mon rêve de petite fille et j’ai toujours gardé cet objectif en tête. Ce n’est pas arrivé, mais nous avons participé aux championnats du monde, ce qui est un peu l’équivalent puisque ce sont les mêmes athlètes qui s’y retrouvent, les meilleurs au monde », commente l’athlète de 27 ans qui patine depuis l’âge de trois ans.

Métal du Golfe_VF
Photo courtoisie Danielle Earl

Admise à l’université de Victoria

Camille et son partenaire de patinage, mais aussi de vie, Drew Wolfe, sont tous deux admis à l’université de Victoria, en Colombie-Britannique, où ils déménageront à l’automne. « Drew aurait pu continuer. Il n’était pas blessé, mais il était aussi rendu là lui aussi, c’est-à-dire à envisager son après carrière sportive. C’est sûr que le fait de vivre cela à deux a facilité les choses. Le patinage a toujours fait partie de ma vie. Tout gravitait autour de mon sport. Ça devient comme ta famille », mentionne celle qui entamera une formation en environnement l’automne prochain.

On ne peut pas sortir le patinage facilement de la vie de Camille. « J’entraîne des jeunes présentement à Montréal et je me suis déjà trouvé un club pour entraîner à Victoria. Je mets mes patins trois ou quatre fois par semaine », dit-elle.

Photo courtoisie Ester Ayerli

Son plus souvenir

Lorsqu’on lui demande son plus beau moment en carrière, Camille n’hésite pas une seconde. « Notre participation aux championnats du monde de 2018 à Milan, en Italie. Nous avons terminé 18e. Nous avions très bien patiné. Nous étions fiers de nous. Pas loin derrière, je pense à notre médaille de bronze aux championnats canadiens, notre seul podium au niveau canadien ».

Une complicité au patinage, comme dans la vie. (Photo courtoisie Danielle Earl)

Opération à la hanche

La blessure subie par Camille en octobre 2019 va nécessiter une opération. « On devrait me remplacer la hanche d’ici un an. J’ai hâte, ça va me permettre de reprendre une vie normale », signale celle qui a quitté Rimouski, il y a 10 ans. « Mon sport m’a amené à quitter ma région, mais j’ai toujours Rimouski tatouée sur le cœur. Ma famille est là. C’est le club de Rimouski qui m’a fait découvrir le patinage artistique. Je reviens voir mon fleuve aussi souvent que possible et même si je m’éloigne vers la Colombie-Britannique, Rimouski sera toujours dans mes pensées et dans mon cœur ».

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