Marc Parent ne sera pas candidat libéral, au fédéral
Aucune discussion avec la CAQLe maire sortant de Rimouski, Marc Parent, pourrait poursuivre sa carrière politique sous d’autres cieux à compter de 2022, mais ce ne sera pas sous les couleurs libérales s’il décide de se lancer au niveau national, dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques.
C’est l’assurance que fournit un membre de l’organisation libérale, ajoutant des détails intéressants.
Cet informateur nous précise qu’il n’y a eu aucun contact entre Marc Parent et son organisation. On s’intéresserait plutôt à une femme d’affaires selon ce que nous avons appris, mais il ne s’agit pas de Chantal Pilon (Rimouskois candidate libérale aux dernières élections), qui est « embarquée » à temps plein dans l’aventure des Jeux du Québec à Rimouski.
La candidate serait officiellement nommée lorsqu’il y aura confirmation d’une campagne électorale. Il y aura une assemblée d’investiture s’il y a d’autres candidats, mais pour l’instant, cette dame serait le premier choix pour Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques selon notre interlocuteur.
Des explications à fournir
Un ancien candidat, administrateur et militant du PLC, Pierre Cadieux, semble abonder dans le même sens. Monsieur Cadieux a été candidat avant madame Pilon, mais n’est pas intéressé à effectuer un retour.
Selon lui, il y a au moins trois raisons qui font que Marc Parent devrait s’expliquer devant un éventuel comité de sélection s’il souhaitait être candidat libéral.
« On ne connaît pas les positions politiques bien arrêtées de monsieur Parent sur des sujets que je considère comme importants. On sait qu’il est le fils d’une ex-ministre conservatrice et en même temps une nationaliste québécoise. Je crois que s’il était un futur candidat chez nous, il aurait des choses à expliquer. D’abord, il aurait à expliquer pourquoi il s’est présenté à la mairie de Rimouski après avoir juré, en assumant l’intérim d’un an auparavant, qu’il ne se présenterait pas lors de l’élection municipale générale », soutient monsieur Cadieux.
Promesse rompue
« La question de la promesse rompue m’a beaucoup interpellé. C’est de la façon dont il s’est pris pour présenter par la suite sa candidature qui m’a déplu. Je trouve aussi qu’il aurait dû se montrer plus respectueux dans ses récents échanges avec le député fédéral actuel, Maxime Blanchette-Joncas. Enfin, je trouve qu’il a manqué de leadership dans le dossier de la cathédrale (fermée depuis plus de six ans) », insiste Pierre Cadieux.
Livrer la marchandise
Marc Parent ne commente pas les rumeurs, mais insistait encore aujourd’hui pour répéter sensiblement la même phrase que nous rapportions vendredi dernier. « Pour l’instant, ma priorité est de livrer la marchandise sur les dossiers prioritaires de la Ville », a fait savoir le maire dans un échange de courriels. Son mandat se terminera le 7 novembre.
Réponse de la CAQ
Par ailleurs, Marc Parent, est aussi identifié selon la rumeur comme un candidat intéressant pour la Coalition Avenir Québec (CAQ), le parti au pouvoir au niveau provincial. Si, au fédéral, c’est la présence d’un gouvernement minoritaire qui laisse entrevoir des élections prochaines, au provincial, le prochain scrutin aura lieu à date fixe, le 3 octobre.
La directrice générale de l’organisation nationale de la CAQ, Brigitte Legault, précise qu’aucune démarche officielle n’est en cours pour lier monsieur Parent à son parti pour les prochaines élections provinciales.
« Pour le moment, il n’y a eu aucune approche faite, ni d’un côté ni de l’autre. Nous n’avons pas non plus commencé le travail pour recruter un candidat à Rimouski », a-t-elle indiqué au journal.