Les sols contaminés sous haute surveillance
Partenaires de premier rang du ministère de l’Environnement et de la lutte aux changements climatiques et joueurs incontournables du secteur de l’économie verte, le Conseil des entreprises en technologies environnementales du Québec (CETEQ), Réseau Environnement et le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) se réjouissent de l’adoption du règlement concernant la traçabilité des sols contaminés excavés par le gouvernement du Québec au cours des derniers jours.
« L’implantation d’un système de traçabilité des sols contaminés est essentielle afin que cessent les pratiques illégales en la matière, notamment les déversements de sols excavés dans des secteurs boisés et agricoles comme nous l’avons malheureusement vu trop souvent au cours des dernières décennies », a expliqué Hélène Lauzon, présidente-directrice générale du CPEQ.
« Nous saluons cette décision gouvernementale très attendue par l’industrie du traitement des sols contaminés au Québec. Ce règlement, c’est l’aboutissement de démarches entreprises par les membres de nos associations respectives depuis des années afin que cesse la disposition illégale des sols. C’est un moyen concret de s’assurer d’un assainissement de notre environnement, mais également des eaux souterraines et un moyen de léguer des terres saines aux générations futures. Nous saluons le travail du ministre Charrette à cet effet », a expliqué Richard Mimeau directeur général du CETEQ.
Contrer les déversements illégaux
Réseau Environnement, qui a pris part au développement et à la mise en place du système de traçabilité mis en œuvre par ce règlement est fier d’avoir pu contribuer à la mise sur pied de ce système qui répond à la demande des secteurs privé et public leur permettant de contrer les déversements illégaux.
« Réseau Environnement est fier d’avoir contribué au développement d’une technologie adaptée aux besoins de l’industrie, à sa réalité et à ses spécificités. L’adoption de ce règlement est une victoire importante pour l’économie verte. La traçabilité est un prérequis pour l’économie circulaire. Nous poursuivrons également nos discussions avec le gouvernement afin de s’assurer qu’une surveillance accrue soit également mise en place, afin que les failles de ce système soient contrées le plus possible », a expliqué Christiane Pelchat, présidente directrice générale de Réseau Environnement.
L’adoption de ce règlement permettra de démontrer de la gestion écoresponsable des entreprises œuvrant dans ce secteur d’activité grâce à des transactions confidentielles, sécurisées, permanentes, cryptées et inaltérables. Les pénalités prévues au règlement seront dissuasives et permettront de voir se mettre en branle des changements de mentalités nécessaires afin que cessent les déversements illégaux. L’imputabilité de l’ensemble des intervenants s’en verra accentuée.