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Nouvelle de 18 h

Le PQ estime que la pandémie a prouvé la nécessité pour le Québec d’être un pays

Paul St-Pierre Plamondon est venu à la rencontre des journalistes en empruntant la promenade de Sainte-Luce avec sa conjointe et leurs deux enfants ainsi que le député Pascal Bérubé. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

De passage à Sainte-Luce dans le cadre d’une tournée des régions, le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre-Plamondon a assuré que sa formation politique entame un renouveau et que l’indépendance reviendra en cœur des débats d’ici la prochaine élection.

« La pandémie a prouvé la nécessité que le Québec soit un pays afin de pouvoir contrôler nos frontières et nos impôts pour être en mesure de mieux faire face à une telle situation. Par ailleurs, je suis très heureux de pouvoir enfin rencontrer les gens, membres ou non du PQ, afin de connaître leurs besoins et leurs attentes. J’ai toujours dit que j’étais un politicien de terrain et la pandémie a malheureusement retenu toute l’attention depuis que je suis chef. Nous pouvons enfin discuter d’autres choses que de la pandémie et c’est tant mieux, car les gens sont tannés d’en entendre parler », a-t-il déclaré.

Paul St-Pierre-Plamondon et Pascal Bérubé à la Plage de Sainte-Luce. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Des enjeux à débattre

« Nous sommes convaincus que le Parti Québécois va jouer un rôle important au cours des prochains mois. Bien sûr qu’il y a des défis, mais nous serons toujours là pour parler du vrai nationalisme », mentionne le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé.

« Nous allons enfin pouvoir faire de la vraie politique. Pendant la pandémie, nous avons démontré que nous sommes en mesure de faire entendre la voix des régions. Nous sommes les seuls à avoir dénoncé les paliers d’alerte mur à mur. Nous sommes là pour agir comme contrepoids à un gouvernement qui a une tendance vers le mur à mur et la centralisation. Il y a une utilité à avoir un Parti Québécois engagé et qui fait des gains. On veut parler de ce qui touche les gens, notamment le logement social. Nous avons un gouvernement qui nie la crise du logement. Il y a aussi le dossier des places en garderie et les infrastructures de base comme Internet à haute vitesse », ajoute le chef du PQ.

M. St-Pierre-Plamondon estime que sa formation politique est renouvelée et dynamique. « Nous sommes un parti de conviction ».

La situation d’Harold LeBel

Le chef péquiste a été questionné sur la situation de la circonscription de Rimouski où Harold LeBel siège comme député indépendant depuis qu’il fait face à une accusation criminelle de nature sexuelle. « Nous avons des visées très ambitieuses pour la prochaine élection. Dans le cas de Rimouski, je vais laisser la justice faire son travail. C’est important pour moi de respecter les institutions et c’est ce que je vais faire dans le cas spécifique de Rimouski », a-t-il répondu.

La tournée du chef du PQ le mènera dans toutes les régions du Québec. Après sa rencontre avec les journalistes à Sainte-Luce, M. St-Pierre-Plamondon rencontrait la population à Mont-Joli en fin de journée ce mardi.

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