Un trafiquant de stupéfiants condamné à 38 mois de prison
Arrêté le 19 novembre 2020 lors d’une opération policière en matière de lutte aux trafiquants de stupéfiants à Saint-Zénon-Du-Lac-Humqui, dans la Vallée de la Matapédia, Samuel Landry, 29 ans, a plaidé coupable avant la tenue de son procès, mardi au palais de justice d’Amqui.
Landry a plaidé coupable à des accusations de possession de stupéfiants dans le but de trafic, de recel et de conduite avec les facultés affaiblies. Il écope d’une peine de 38 mois de prison pour les infractions relatives aux stupéfiants. En soustrayant la détention préventive comptant à 1,5 jour par journée purgée depuis son arrestation, il lui reste 723 jours de prison à faire. Pour les accusations de recel, soit la possession d’argent sachant qu’il avait été obtenu d’une activité illégale, Landry reçoit une sentence de 12 mois de prison concurrente à la peine principale.
Pour la conduite avec les facultés affaiblies, le juge lui impose une amende de 1 000 $ et la suspension de son permis de conduire pour un an à compter de sa libération.
Une ouverture des scellés a eu lieu en janvier dernier à la demande de la Défense qui souhaitait notamment consulter les mandats de perquisition ayant autorisé l’opération policière du 19 novembre 2020.
Détenu pendant le processus judiciaire
Samuel Landry a renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté le 1er décembre, 2020 si bien qu’il est demeuré détenu pendant tout le processus judiciaire. Rappelons que la détention préventive effectuée avant l’imposition d’une peine compte à une journée et demie par jour purgé.
« Vers 9 h 30, les policiers du poste MRC de la Matapédia se sont rendus dans une résidence du rang Gagnon à Saint-Zénon-Du-Lac Humqui, où ils ont découvert un peu plus de 6 000 comprimés de méthamphétamine; environ 28 grammes de cocaïne ainsi que de l’argent comptant qui ont été saisis. Un homme et une femme âgés respectivement de 29 et de 21 ans qui se trouvaient sur place ont également été arrêtés, puis emmenés au poste de la SQ pour interrogatoire », indiquait le sergent Claude Doiron, de la SQ, dans les heures suivant l’opération policière. Cette enquête a été initiée à la suite d’informations reçues du public.