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Faits divers

Dannick Plourde acquitté des accusations de proxénétisme

Le suspect, Dannick Plourde, 24 ans, de Sainte-Angèle. (Photo: Sûreté du Québec)

Dannick Plourde, 24 ans, de Saint-Angèle-de-Mérici, a été acquitté des accusations de proxénétisme et de séquestration auxquelles il faisait face, jeudi matin au palais de justice de Rimouski.

L’homme a par contre plaidé coupable à des accusations d’avoir fourni des stupéfiants, à savoir du cannabis et de la cocaïne à trois jeunes filles qui avaient fugué du centre jeunesse, le 15 et 16 avril 2021. Selon les récits des faits de la procureure de la Couronne, Me Julie Gagné, l’une des jeunes filles a contacté Dannick Plourde. Ce dernier est allé les chercher et il les a amenées chez lui à Sainte-Angèle de Mérici. C’est là qu’il leur a offert de la drogue.

« Les filles ont couché là. Elles lui ont demandé de les amener à Québec le lendemain matin, car elles voulaient y faire de la prostitution. L’accusé le savait et il les a amenés quand même. C’est un facteur aggravant. La plus jeune des filles ne voulait plus rester à Québec et M. Plourde l’a ramené dans la région. Il l’a déposé près de chez sa mère. Elle a alors raconté ce qui s’était passé. Les deux autres filles ont été prises en charge à Québec par les policiers et ramenées au centre jeunesse », raconte Me Gagné, qui précise que les témoignages entendus à l’enquête préliminaire ont forcé le retrait des accusations de proxénétisme.

Neuf mois de prison au total

Plourde a plaidé coupable à plusieurs chefs d’accusation pour lesquels il a reçu une peine globale de neuf mois de prison. Ce sont les dossiers de distribution de stupéfiants à des personnes mineures qui lui valut la peine de neuf mois. Les autres peines sont concurrentes à la première, donc purgées en même temps. Elles concernent la possession d’armes sans permis et mal entreposées et des bris d’engagement. Le juge de la Cour du Québec, Pierre L. Rousseau, a imposé des peines de trois mois pour ces délits.

La sentence tient compte de la détention préventive de l’accusé qui est détenu depuis son arrestation, le 29 avril. Les 14 premiers jours d’isolement en raison de la COVID-19 sont comptabilisés en double et le reste à 1,5 jour par jour, pour un total de 178 jours. Il lui reste donc 97 jours à purger.

La sentence comprend également le respect d’une probation de deux ans et une interdiction de posséder des armes pendant 10 ans.

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