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Nouvelle de 18 h

Les Échos du palais de justice de Rimouski

Le palais de justice de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Voici une décision prise par la juge de la Cour du Québec, Andrée St-Pierre, vendredi matin au palais de justice de Rimouski.

Harcèlement et appels harassants

George Beauregard Zoïtakis a plaidé coupable vendredi matin à des accusations de harcèlement, appels harassants et méfaits pour des événements survenus entre février et juillet 2021 à Rimouski. « Monsieur cogne à la porte de la plaignante en février dernier et il lui demande d’entrer pour téléphoner puisque son téléphone n’a plus de batterie. Madame le laisse entrer, car elle le trouve sympathique. Monsieur revient par la suite, car il veut entamer une relation avec elle. Madame ne veut pas. Il persiste et il l’appelle jusqu’à 15 fois par jour. Elle bloque son numéro. Il l’appelle d’un autre numéro. Elle dit avoir peur de lui. Lors d’une dispute verbale, monsieur brise un jouet d’enfant, un balai et une pognée de porte, d’où les accusations de méfaits », relate la procureure de la Couronne, Me Camille St-Pierre.

Les deux parties ont présenté une suggestion commune de sentence, soit cinq mois de prison, moins la détention préventive depuis son arrestation le 10 juillet équivalente à 72 jours, pour une peine de 78 jours à faire.  L’avocate de l’accusée, Me Caroline Bérubé, demandait que le reliquat de 78 jours soit purgé de manière discontinue afin de permettre à son client de travailler, lui qui occupe un emploi dans le domaine de la restauration à Sainte-Luce.

La Couronne s’y opposait en raison de la gravité des gestes commis et des antécédents judiciaires en semblable matière de l’accusé. « Je comprends les arguments du ministère public, mais je pense que l’aspect dissuasif sera davantage atteint avec une détention discontinue où monsieur devra se présenter au centre de détention de Rimouski deux jours par semaine pendant 39 semaines », a tranché la juge.

L’accusé purgera sa peine les lundis et mardis de 9 h à 17 h. À l’expiration de sa peine, il devra se soumettre à une probation de 18 mois. Il ne pourra pas posséder d’armes pour les 10 prochaines années.

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