Crise en santé : cellule de crise réclamée
Selon le Parti Libéral du Québec (PLQ), les Québécois méritent d’avoir accès à des soins de qualité d’un bout à l’autre du territoire, et ce, peu importe où ils vivent.
Le PLQ estime que le gouvernement a perdu le contrôle et sa solution, c’est la fermeture de services : des urgences qui ferment partout au Québec, Gatineau, Salaberry-de-Valleyfield, Saint-Eustache, Senneterre. « Des enfants doivent se déplacer pour être suivis en pédiatrie, des femmes doivent traverser des centaines de kilomètres ou encore se diriger en Ontario pour accoucher et des milliers de chirurgies sont en attente alors que le personnel est à bout de souffle », déplore-t-on.
Toujours selon le PLQ, la CAQ a passé les derniers mois à faire la sourde oreille aux signaux d’alarme lancés par les travailleurs de la santé et elle semble maintenant dépassée par la situation. La cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, propose ce lundi la création d’une cellule de gestion de crise. Cette cellule serait composée de personnes sur la ligne de front, de représentants des syndicats, de gestionnaires d’établissement et, bien sûr, du gouvernement.
Mme Anglade a d’ailleurs déclaré que « la situation est critique et François Legault ne semble pas saisir l’ampleur de ce qui se passe sur le terrain et dans nos hôpitaux. Le personnel est au bout du rouleau et les patients ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin. Je me mets dans la peau d’une mère qui a un enfant malade et qui ne sait plus où se diriger. François Legault ne peut pas faire la sourde oreille. »
La cheffe de l’Opposition officielle demande donc au gouvernement caquiste « de mettre rapidement sur pied une cellule de gestion de crise afin que tous les Québécois puissent avoir accès aux soins de qualité qu’ils méritent. »
Pénurie de main-d’oeuvre
Alors que le gouvernement a nié l’existence de la pénurie de main-d’œuvre pendant trois ans, le secteur de la santé du Québec a mis de nombreuses solutions sur la table : ratios patients-infirmières sécuritaires, réorganisation des quarts de travail, amélioration des conditions de travail et le retour des infirmières qui ont quitté la pratique. Comme le gouvernement a échoué à la tâche, nous devons rapidement réunir les forces au travail pour gérer la situation.
Marie Montpetit, députée de Maurice-Richard et porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et de services sociaux, ajoute que « Christian Dubé doit se rendre à l’évidence, il y a des bris de services actuellement dans le réseau et il doit mettre en place les solutions qui sont demandées par le personnel sur le terrain afin de régler la situation. Plusieurs solutions sont connues et, après trois ans au gouvernement, la CAQ doit enfin agir. »