La candidate dans Saint-Pie-X d’accord avec le projet FARI… ailleurs!
Mélanie Bernier, la seule candidate qui s’oppose jusqu’ici au conseiller sortant du district Saint-Pie-X, à Rimouski, Simon Saint-Pierre, affirme qu’elle est d’accord avec la construction du projet de résidences pour aînés de six étages, mais pas avec son emplacement.
Cette travailleuse du secteur de la santé et mère de famille établie à Rimouski depuis plus de 25 ans a confirmé son intention de briguer les suffrages en vue des élections municipales du 7 novembre, lundi dernier.
« Je ne suis pas contre le projet de FARI, mais je suis contre son emplacement. Je suis d’accord pour dire que c’est un projet important et un beau projet pour la Ville de Rimouski, un projet de quelque 20 M$. Mais je trouve que sur la rue des Flandres, dans Saint-Pie-X, ce n’est pas un bon choix de terrain, parce que ça va dénaturer le quartier. Je ne suis pas d’accord avec le choix de l’emplacement », mentionne madame Bernier.
Le journal a demandé à celle-ci si elle fait partie d’un groupe de citoyens organisé. « Non, je n’en fais pas partie. J’habite sur la rue Clémence-Desrochers, qui est tout près de la rue des Flandres. Je ne me présente pas cependant comme LA candidate qui est contre le projet FARI. Ce n’est pas le but de mon engagement. Je veux représenter tous les citoyens de mon district. Il y a le projet FARI, oui, mais il y a plein d’autres beaux projets pour le secteur de Saint-Pie-X qui sont très intéressants, comme le Lab-école, l’Espace Alcide C. Horth, et j’ai moi-même des idées à soumettre. »
Représenter
« Je vais à la rencontre des citoyens de mon district. J’ai commencé à faire du porte-à-porte. J’ai l’intention d’aller voir de tout le monde. Comme conseillère, mon devoir sera de prendre en considération l’opinion de tous les citoyens de mon quartier, de représenter l’ensemble des gens de mon district. C’est un rôle important. Si les gens s’opposent en majorité au choix du site pour le projet de FARI, c’est ce que je dirai. Le projet de FARI devrait aller dans un endroit plus approprié, où la circulation ne sera pas dangereuse pour les jeunes familles. Je trouve que là, on ne propose pas des solutions qui favoriseraient sa réalisation. Il y a plein d’autres terrains pour ça, j’en suis certaine », affirme Mélanie Bernier.
« Ce serait probablement le premier dossier auquel je m’attaquerais comme conseillère, car c’est surement le projet qui fait le plus jaser présentement dans mon quartier », note aussi la candidate.
Pas dans l’équipe Proulx
Par ailleurs, Mélanie Bernier soutient qu’elle ne fait pas partie des candidates qui sont associées à la candidate à la mairie Virginie Proulx. Celle-ci n’a pas constitué d’équipe officielle, mais des sympathisantes se son joint à elle, comme Julie Carré dans Pointe-au-Père, qui travaille aussi à l’organisation de la campagne de madame Proulx. « Je ne suis associé à aucune équipe ni à aucun groupe. En fait, je ne connais même pas madame Proulx. »
« Je suis une personne d’action et une personne qui s’intéresse beaucoup à la politique. Ce sont les raisons de mon engagement. J’ai fait partie d’un syndicat, alors le côté politique m’interpelle. Dans mon quartier, je voyais qu’il n’y avait pas d’opposition au conseiller sortant et je trouvais que la démocratie doit être exercée. Aussi, je considère que c’est important que les familles s’impliquent en politique. Moi, j’ai toujours milité pour ça et j’ai décidé de faire le saut en politique municipale », ajoute madame Bernier.
N’importe quel projet
« Pour n’importe quel projet dans mon district, j’estime qu’il sera important de bien informer les citoyens et de les consulter. C’est ce qu’il faut faire pour encourager les gens à participer à la vie municipale et à s’intéresser à un projet. Il faut être transparent dans tous les projets qu’on présente depuis la Ville. C’est la clé du succès pour que les citoyens adhèrent à un projet porté par la Ville », conclut madame Bernier.