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Nouvelle de 19 h

Le député LeBel presse Québec d’agir contre la pénurie de main-d’oeuvre

Harold LeBel à l’Assemblée nationale. (Photo Francis Vachon / courtoisie Parti québécois)

Le député de Rimouski à l’Assemblée nationale du Québec, Harold LeBel, interpelle le gouvernement Legault afin qu’il mette en place rapidement un ensemble de solutions pour pallier le manque de main-d’œuvre, devenu criant au Bas-Saint-Laurent.

Les nouvelles voulant que de plus en plus d’entreprises doivent s’adapter à ce problème ont été nombreuses, ces derniers temps. Le journal le soir a produit récemment deux articles qui ont beaucoup fait jaser, dont celui d’hier sur la fermeture des quincailleries de la Coopérative agroalimentaire Purdel le dimanche et celui récemment au sujet de la modulation des heures d’affaires, une pratique de plus en plus courante.

« Les entreprises connaissaient déjà des problèmes à ce chapitre, mais la pandémie les a empirés. Pas un jour ne se passe sans que j’aperçoive des affiches « Personnel demandé » ou que quelqu’un ne m’aborde sur le sujet. Une récente étude de Manufacturiers et Exportateurs du Québec estime que cette crise a privé l’économie bas-laurentienne de 3,5 G$! Et ça, c’est seulement dans les secteurs de production et d’exportation. Imaginez le bilan d’une ville comme Rimouski en y ajoutant les pertes des commerces et services, qui peinent tout autant à embaucher des employés », se désole monsieur LeBel.

 Le temps presse

« Hier, j’ai déposé une question au feuilleton de l’Assemblée nationale. J’y avais précédemment abordé la pénurie de main-d’œuvre et le gouvernement m’avait fourni des réponses concernant les difficultés à se trouver un logement à prix raisonnable, un facteur déterminant pour attirer et retenir de nouveaux arrivants. Mais force est de constater que cela n’a pas réussi à atténuer la crise. Je reviens donc à la charge aujourd’hui, parce que cette situation complexe ne se corrigera pas en claquant des doigts. Il faut donc la saisir à bras le corps immédiatement », estime le député de Rimouski.

Ne plus attendre

« Le gouvernement reconnaît-il que ses initiatives en matière de logement, d’accès à la propriété et à des places en garderie n’apportent pas de solutions assez rapidement et si oui, s’engage-t-il à réviser son plan? Le gouvernement s’engage-t-il à favoriser le recours aux travailleurs expérimentés, notamment en ajustant sa fiscalité à leur endroit autrement que par un crédit d’impôt insignifiant et en facilitant l’adaptation des entreprises à des horaires atypiques convenant davantage à ces travailleurs? Telles sont les questions que j’ai posées. Si certaines des solutions risquent de prendre un certain temps à produire leurs effets, d’autres, comme une fiscalité et des horaires adaptés aux travailleurs âgés pourraient apporter du répit à certains employeurs. Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre que ça se règle tout seul », insiste Harold LeBel.

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