Un verger forêt à l’école secondaire
Les élèves de la formation préparatoire au travail de l’école secondaire de Trois-Pistoles et le Comité des Jardins de demain avaient convié la population des Basques ce mercredi à l’inauguration du Parc Foresti Fruits, dont les arbres ont été plantés les 6 et 7 octobre 2020.
Le Parc Foresti Fruits est un verger forêt de 1 250 arbres situé sur le terrain de l’école, au coin des rues Roy et Jenkins. « Nous avons planté 450 arbres fruitiers, 750 arbres forestiers et 50 noisetiers fournis par Biopterre. Les arbres fruitiers nous donneront des sureaux, camerises et argousiers d’ici quelques années. Ces fruits pourront être récoltés par la population. Grâce à une entente avec l’organisme local en sécurité alimentaire Croc-Ensemble des Basques, les surplus de fruits frais seront distribués en aide alimentaire via les frigos collectifs ou les cuisines collectives », indique l’enseignante initiatrice du projet, Ann Drapeau, qui travaille sur le dossier depuis 2019.
« Au début, nous plantions dix arbres par année, ce n’était pas assez. Je rêvais de voir la cour pleine, ce qui nous avons réussi l’an dernier avec la participation de l’organisme Arbre-Évolution ainsi que de nombreux partenaires financiers », précise Mme Drapeau.
De nouveaux cours
La présence du jardin permet notamment à l’école de dispenser de nouveaux cours en horticulture, jardinage, transformation alimentaire et en cuisine. « Une première cohorte de dix élèves ont choisi le volet horticulture et cuisine, à raison de deux jours par cycle. D’autres enseignants profitent du Parc pour enseigner en plein air », ajoute Ann Drapeau.
Un comité encadre le projet. Il est formé de Mme Drapeau, Nicolas Rioux, de l’école secondaire de Trois-Pistoles, Giovanny Lebel, de la MRC des Basques, Mélanie Paquet, de Cosmoss les Basques, Andréanne Bhérer, de la cuisine collective des Basques et de Maxime Faubert, d’Univers emploi.
Le comité souhaite rendre le parc encore plus attrayant avec l’aménagement de sentiers, de mobiliers et de panneaux d’interprétation au cours des prochaines années. « L’agriculture, c’est du vivant. C’est ce qui permet à une nation d’exister. Ce projet est proche des vraies valeurs. Il illustre bien le principe de la terre à l’assiette. La souveraineté alimentaire, ça commence par des projets comme celui-ci. Arrêtons de dépendre des marchés étrangers et produisons nos aliments ici », lance le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis.