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Le Défi Chaîne de vie a lieu dimanche

(Photo: courtoisie)

Dans le cadre de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe, des médecins graviront simultanément 15 montagnes au Québec et en France à titre de porte-étendard du Défi Chaîne de vie pour appuyer l’éducation au don d’organes et de tissus en milieu scolaire.

L’organisme Chaîne de vie invite la population à démontrer son appui lors de cet événement unique qui se déroulera ce dimanche, le 17 octobre prochain.

Dans la région, on peut appuyer le Dr Benoit Verret, le porte-étendard représentant les médecins reliés au don d’organes et de tissus pour la région du Bas-Saint-Laurent. Faites un don à la région, formez une équipe ou joignez-vous à lui lors de la montée (dans le respect des mesures sanitaires). Vous poserez ainsi un geste de solidarité pour appuyer l’éducation au don d’organes et de tissus en milieu scolaire. Rendez-vous est fixé au 486, rang 3 Ouest, à Saint-Mathieu de Rioux (Québec) G0L 3T0.

L’équipe de courses automobiles 9451 Compétition y participera. L’équipe, qui a arboré les couleurs de l’organisme cette saison, invite les amateurs de sports motorisés à se joindre au défi.  La voiture de courses no 51 sera exposée sur place pour l’événement avec son pilote, Vincent Berthiaume.

L’importance de l’éducation sur le don d’organes

« L’importance du rôle de l’éducation, autant pour nos professionnels de la santé que pour la population québécoise, est indéniable, explique Lucie Dumont présidente et fondatrice de Chaîne de vie. Depuis ses tout débuts, Chaîne de vie cherche à rallier le monde de la santé et celui de l’éducation afin qu’ensemble, nous puissions agir pour que le plus grand nombre de personnes soient exposées aux messages d’espoir et de solidarité qu’est le don d’organes et de tissus. De voir des médecins grimper ainsi au nom de l’éducation au don d’organes me fait chaud au cœur. »

Le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) publiait récemment un rapport qui analysait le succès du don d’organes dans dix juridictions au Canada et ailleurs dans le monde. On y mentionne que le consentement présumé n’est pas nécessairement l’élément qui permet, à lui seul, cette optimisation. Il existe plutôt d’autres avenues qui semblent être plus pertinentes afin d’améliorer le nombre de donneurs d’organes. Parmi celles-ci, on y mentionne la formation des professionnels de la santé, la simplification des méthodes pour consentir ou refuser au don d’organes et la sensibilisation au don d’organes.

(Photo: courtoisie)

Facteurs

Il ressort de cette importante étude que l’éducation des proches et la sensibilisation au don d’organes dès le niveau scolaire sont des facteurs qui peuvent avoir un impact autant sur la volonté des familles à consentir que sur leur volonté à respecter le consentement de leur proche. On indique donc qu’il faudrait prévoir faire des séances d’information sur le don d’organes dans le cursus scolaire primaire ou secondaire et que cette séance obligatoire devrait figurer dans une loi spécifique au don d’organes.

« Ce rapport vient confirmer ce à quoi j’ai toujours cru en créant le programme éducatif Chaîne de vie, poursuit madame Dumont. Depuis plus de dix ans, notre programme a su démontrer sa pertinence en offrant gratuitement aux enseignants de la quatrième secondaire un programme éducatif clés en main qui amène les jeunes à se forger une opinion éclairée et personnelle sur cet enjeu et à la partager avec leurs parents. »

« La sensibilisation des jeunes permet d’inculquer une vision positive du don d’organes ce qui peut avoir des répercussions sur la volonté de ces derniers, une fois adultes, mentionne Jean-Pierre Léger, vice-président de la Fondation de la famille Léger, partenaire principal du Défi Chaîne de vie. C’est pourquoi nous appuyons à nouveau cette année la mission de Chaîne de vie. »

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