Affiche dans le district voisin : le candidat Morneau avait prévu le coup!

Des électeurs ont cru à tort, dans les derniers jours, qu’un des trois candidats au poste de conseiller dans Sacré-Cœur, à Rimouski, Éric Morneau, ne connaissait pas les limites de son propre district.

Ce qui aurait été, il faut le reconnaître, un cas particulier!

C’est parce que l’une des affiches de monsieur Morneau a été installée bien en vue devant le supermarché Métro Sirois, dans Nazareth, à quelques enjambées du début du district de Sacré-Cœur, un peu plus à l’Ouest. Mais il ne s’agit pas d’une erreur, car Éric Morneau, qui est propriétaire d’une firme de communication et de publicité, entre autres, avait prévu le coup, sachant notamment qu’il passe quelque 15 000 véhicules par jour dans ce secteur.

Stratégique

« Non, ce n’est pas une erreur, c’est un choix stratégique, car nous savons très bien que de nombreux résidents de Sacré-Cœur passent devant l’épicerie Métro ou s’y arrêtent, ainsi qu’à la SAQ et à la pharmacie. C’était voulu. C’est une affiche qui a énormément de chances d’être vue à cet endroit. De plus, rien dans la loi électorale n’empêche un candidat de poser une affiche en dehors de son district. Je connais les limites de mon district, sans problème. D’ailleurs, j’ai reçu des messages où on me pose la question, mais c’est bel et bien voulu! », répond monsieur Morneau.

Campagne

« Il y a aussi beaucoup de gens qui arrivent de Sacré-Cœur par Lausanne. Eux aussi vont pouvoir voir cette affiche. Souvent, ils ne voient pas les autres. Nous en avons installé une dizaine, au total », note également monsieur Morneau.

« Ma campagne va très bien. Ça a été une surprise pour plusieurs que je me présente en politique. Mais ça fait quelques années que des gens me disent : « ça prend du sang nouveau. Quelqu’un de cœur, comme toi. Alors, je me suis lancé avec une certaine expérience, car il y a des gens qui ne savent pas que j’ai travaillé auparavant sur les campagnes de Marc Parent et d’Éric Forest. La politique m’a toujours interpellé. C’était une question de « timing » et le « timing » est bon cette année. L’idée de pouvoir travailler avec Virginie Proulx ou avec Guy Caron, peu importe lequel des deux gagnera, m’enchante », constate monsieur Morneau.

« Il y a eu quelques années de conflit dans le dernier mandat du conseil municipal et, moi, je suis un gars d’unité. J’espère que le prochain conseil travaillera en équipe. J’aime profondément les êtres humains et je me suis dit « pourquoi pas »? Je trouve que nous avons la plus belle ville du monde. J’ai voyagé beaucoup et j’aurais pu m’installer ailleurs, mais c’est ici que j’ai choisi de vivre. Je me dis que je pourrais apporter ma contribution à développer notre ville, par ma créativité et par mes idées », poursuit Éric Morneau.

La Ville d’abord

Ce dernier n’aspire pas seulement à représenter les résidents de Sacré-Cœur. Il souhaite contribuer à tous les aspects de la vie municipale. Il s’intéresse notamment à l’économie et au commerce.

« Je m’intéresse à ce qui se passe au centre-ville. Je fais partie de ceux qui sont à l’origine des Terrasses Cogeco avec ma « gang ». Je m’en suis occupé les trois premières années. J’espère participer au développement de ce concept. Au-delà de la vie de quartier, Rimouski est un tout. On a tout intérêt à s’unir et à travailler ensemble. Je pense qu’il y a du monde qui se présente parfois aux élections municipales, pour un poste de conseiller ou à la mairie, et je ne parle pas des candidats actuels, qui n’y vont pas pour les bonnes raisons. Ils y vont pour un petit « trip », d’ego ou autre. Je pense qu’il faut placer les intérêts de la Ville avant nos propres intérêts. C’est la façon dont j’entends travailler. Quels sont les objectifs qu’on veut atteindre? Quand ces objectifs sont clairs, on peut tous travailler dans la même direction et au-delà de nos intérêts personnels. Le reste de la population s’en fout de nos petits intérêts », conclut le candidat Morneau.

Celui-ci affronte le conseiller sortant Sébastien Bolduc et un retraité des affaires, Louis Deschênes.