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Économie

La pénurie de main-d’œuvre freine le développement

Dominique Anglade (Photo Facebook)

Au Québec, il y a 200 000 postes vacants à l’heure actuelle, et ce, à travers l’ensemble des secteurs de l’économie. Les manufacturiers québécois estiment même avoir perdu plus de huit milliards de dollars en raison du manque de main-d’œuvre.

La semaine dernière, la cheffe du parti Libéral du Québec, Dominique Anglade a proposé des incitatifs pour permettre aux travailleurs expérimentés de rester ou de revenir au travail, un retour à des seuils d’immigration qui permettent au Québec d’accomplir ses objectifs économiques en plus de reconnaître l’accès aux services de garde comme un droit au même titre que l’éducation afin de faciliter et d’accélérer le retour au travail des jeunes parents. Aujourd’hui, elle continue de proposer des mesures qui mettraient en place les conditions favorables pour lutter contre la pénurie de main-d’œuvre dans les secteurs publics et privés.

Services publics équitables

Les services publics doivent être équitables pour l’ensemble des Québécois et la pénurie de main-d’œuvre a déjà des impacts majeurs sur la capacité du gouvernement à offrir des services à la population. Pour améliorer la situation, nous proposons :

  • D’améliorer les conditions de travail des employés du secteur public;
  • Faire preuve de transparence dans les besoins réels de main-d’œuvre dans le secteur public

En ce sens Mme Anglade a déclaré que « François Legault a nié la pénurie depuis trop longtemps et cela a fait mal à notre capacité de livrer nos services publics. Il doit arrêter d’agir à la pièce et avoir une vision globale du problème, dans le secteur public, ça passe notamment par plus de transparence. »

Rémunération plus juste

Dans le secteur privé, les Libéraux estiment qu’il faut continuer les efforts qui sont entamés depuis maintenant plusieurs années en matière de qualification de la main-d’œuvre, de numérisation et d’automatisation, notamment dans le secteur des services. « Sous un gouvernement libéral, toutes les entreprises qui auront des contrats avec le gouvernement devront répondre à des exigences face à leur politique de rémunération pour assurer une rémunération plus juste de leurs travailleurs », signale-t-on.

 « Le secteur privé doit aussi faire des efforts pour attirer du personnel et c’est la responsabilité du gouvernement du Québec de les aider à recruter du personnel qualifié. Sous un gouvernement libéral, nous voudrons que toutes les entreprises qui font affaire avec le gouvernement offrent des conditions de travail intéressantes à leurs employés, il en va de la capacité de ces entreprises à être attractives et à pouvoir livrer les contrats qui leur sont octroyés », lance Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle.

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