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Séquestration à Sainte-Angèle : la juge rendra sa décision jeudi

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Alexandre D’Astous – Journal Le Soir)

Marie-Jeanne Côté, 57 ans, de Trois-Rivières, l’une des deux accusés dans un dossier de séquestration, extorsion, menaces et négligence criminelle pour des évènements qui se seraient produits entre 2013 et 2014 à Sainte-Angèle-de-Mérici tente de convaincre la juge Andrée St-Pierre de la remettre en liberté pendant la suite du processus judiciaire.

Après avoir entendu l’enquête sur remise en liberté vendredi dernier au palais de justice de Rimouski, la juge a pris la cause en délibéré et elle rendra sa décision ce jeudi. Le procureur de la Couronne, Me Thierry Pagé-Fortin a fait entendre l’enquêteure au dossier, Annie Caroline Guay, du service des enquêtes sur les crimes majeurs de la SQ à Rimouski. Elle a commenté la preuve ayant mené à l’arrestation de l’accusée et de son conjoint, Guy Boileau, 58 ans, de Trois-Rivières, le 22 septembre dernier à leur résidence de Trois-Rivières. Le contenu de son témoignage, tout comme celui de l’accusé, qui a témoigné en Défense, sont frappés par une ordonnance de non-publication afin de ne pas corrompre un éventuel jury, si la Défense optait pour un tel procès.

Une ordonnance de non-publication protège également l’identité de la victime qui était une personne vulnérable au moment des faits et qui s’est présentée au poste de police avec un intervenant du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) pour porter plainte.

L’autre accusé, Guy Boileau, a été remis en liberté sous conditions et il reviendra devant le Tribunal mardi prochain (26 octobre) à Mont-Joli, pour donner une orientation à son dossier.

Arrestation d’un couple

La Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec en collaboration avec le Service de Police de Trois-Rivières a procédé, le 22 septembre, à l’arrestation d’un couple de Trois-Rivières. Les deux suspects arrêtés ont été arrêtés à leur domicile de la rue Laurier à Trois-Rivières. Ils ont comparu le même jour par visioconférence.

Accusations touchant une personne vulnérable

Les évènements se seraient produits, à leur domicile du chemin de la Rivière Métis à Sainte-Angèle-de-Mérici où ils habitaient à l’époque, envers une personne vulnérable qui était d’âge adulte au moment où les évènements ont eu lieu.

Par ailleurs, le couple fait face à des accusations de même nature pour des événements s’étant produits entre 2014 et 2018 à Trois-Rivières. C’est en voyant l’accusée aux nouvelles que la présumée victime des événements de Sainte-Angèle s’est rendue au poste de police pour raconter son histoire.

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