L’homme impliqué dans l’alerte Amber tente de retrouver sa liberté
L’homme de 36 ans impliqué dans la plus longue alerte Amber de l’histoire du Québec était de retour en Cour lundi après-midi au palais de justice de Mont-Joli pour la tenue de son enquête sur remise en liberté.
Entendue par le juge de la Cour du Québec, James Rondeau, l’enquête caution a débuté par le témoignage de l’enquêteur policier. En Défense, Me Nina Ann Tremblay entend faire comparaître l’accusé ainsi que sa mère. Tous les témoignages sont frappés par un interdit de publication puisque, pour le moment, la cause se dirige vers un procès devant jury.
L’enquête doit se poursuivre ce mardi après-midi. La procureure de la Couronne, Me Paméla Tremblay s’oppose à la remise en liberté de l’accusé pendant la poursuite du processus judiciaire.
Même s’il a refusé de se soumettre à son évaluation psychiatrique à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, l’accusé a été déclaré apte à comparaître la semaine dernière par la juge de la Cour du Québec Andrée St-Pierre qui lui a posé des questions afin de s’assurer que l’accusé comprenait bien le rôle des deux avocats et celui du tribunal.
Une dizaine d’accusations
L’homme de 36 ans est notamment accusé d’avoir déchargé une arme à feu en direction de deux policiers avant son arrestation, de séquestration, d’avoir tenté de causer la mort de deux agents de la paix, d’avoir eu en sa possession des armes alors que cela lui était interdit par la Cour. Il fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction et d’avoir volé deux armes à feu.
Une ordonnance de non-publication touche l’identité de la ou des victimes dans cette affaire.
Rappelons que l’accusé a tenu les policiers en haleine pendant six jours au début du mois de septembre à Sainte-Paule, en Matanie. Il est détenu depuis son arrestation, le 5 septembre.