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Nouvelle de 18 h

Le parcours inspirant de Dominic Guimond-Proulx

Dominic Guimond-Proulx (Photo: journallesoir.ca, Roxanne Guillaume)

S’il y a des jours où vous croyez qu’il est difficile de grimper les échelons au sein de votre entreprise, il y a des exemples qui permettent d’être inspiré et motivé.

Celui de Dominic Guimond-Proulx en est un. En sept ans, le jeune homme de 26 ans est passé de nettoyeur de voitures à mécanicien, en passant par préposé au service, à directeur des ventes de véhicules usagés. Toujours au sein de la même entreprise : Volkswagen Rimouski. Il n’y a pas de doute : la passion de Dominic est le secteur de l’automobile, mais encore davantage, cette grande marque allemande.

Une photo qui en dit long…

Une photo souvenir d’une publication rimouskoise qui n’est pas identifiée illustre bien cette passion. On y voit Dominic qui, à l’âge de trois ans, prend possession d’une Volkswagen Coccinelle… miniature. Il y est accompagné d’un des vendeurs de véhicules les plus expérimentés de Rimouski, Jeannot Dumais, devenu son collègue.

« Ma passion des Volkswagen me provient de mon père, Jean-François, maintenant décédé. Il en était fou quand j’étais jeune. Jeannot, qu’on voit sur la photo, c’est celui qui a notamment vendu une Jetta à mon père lors de la prise de la fameuse photo. Ma voiture, c’était une voiture téléguidée. C’est un gag qui a été bien organisé. Par la suite, Jeannot fait partie des gens qui m’ont beaucoup aidé à évoluer dans le secteur de l’automobile. Quand je suis entré chez Volks, Jeannot était le directeur des voitures usagées et maintenant, c’est moi qui occupe le poste. C’est lui qui m’a montré à faire ce que je fais », raconte Dominic.

La fameuse photo en provenance d’une publication non identifiée, où l’on voit Dominic à trois ans, faisant « l’acquisition » de sa « première voiture ». (Photo: courtoisie)

Porte d’entrée

« C’est vraiment spécial qu’on se soit retrouvé plus tard. Je suis détenteur d’un Diplôme d’études professionnelles en mécanique automobile. Je suis entré ici en lavant les voitures. Il n’y a pas vraiment de lien avec ma formation, mais c’était une porte d’entrée. J’ai lavé des voitures pendant au moins un an, et il s’est présenté une autre occasion. Je suis devenu mécanicien. Je suis d’une famille de mécanicien, alors c’était normal pour moi. J’ai fait ça pendant deux ans. Par la suite, je suis allé travailler au service. J’aime ça changer, mais pas changer d’endroit! Ça m’a permis de développer encore plus mes relations avec les clients, de connaître la gestion des factures, les ventes de pneus. J’ai vraiment appris « sur le tas »», ajoute monsieur Guimond-Proulx.

Pierre-Luc Harvey, Dominic Guimond-Proulx et Étienne Harvey. (Photo: journallesoir.ca, Roxanne Guillaume)

Celui-ci aurait vendu quelque 200 voitures au cours de la dernière année. « Ce qui s’est passé après, c’est que j’ai demandé d’aller travailler aux ventes. Ça a pris un certain temps, mais finalement, je suis devenu vendeur d’autos. Je pense que j’ai établi des records, sans vouloir me vanter. Ce qui se passe, c’est que j’adore cette marque-là. Quand tu tentes de vendre un produit en lequel tu as confiance, c’est facile par la suite. »

Fier

« C’est sûr que je suis fier. On aime ça, progresser. Clairement, je suis heureux dans ce que je fais. J’aime les gens avec qui je travaille. Les propriétaires sont devenus des amis. J’aime notre garage en plus de ses voitures et je suis bien où je suis. Ce sont les frères Étienne et Pierre-Luc Harvey qui sont les propriétaires. Je n’ai pas pour autant cessé de faire de la mécanique. J’ai cinq vieilles Volks chez-moi. Ça fait que je me sens tout à fait capable de conseiller les gens sur leur véhicule et c’est ce que j’aime faire », ajoute Dominic.

« Je suis entré ici en lavant les voitures. Il n’y avait pas vraiment de lien avec ma formation, mais c’était une porte d’entrée. » -Dominic Guimond-Proulx.

Ce dernier en profite enfin pour encourager les personnes qui font face à des défis importants sur le plan de leur carrière à persévérer.

« N’importe qui, honnêtement, qui se fixe un but et veut s’y rendre est capable, pourvu qu’il y mette les efforts et le temps. Ça va forcément déboucher sur quelque chose de bon. Chaque personne qui se lève du bon pied le matin est capable d’arriver à quelque chose », croit monsieur Guimond Proulx.

Famille de garagistes

La mère de Dominic est Julie Guimond. « La famille Guimond de Rimouski, c’est une famille de garagistes. D’ailleurs, Transmission Guimond, c’était à mon grand-père. J’ai aussi un oncle dans le domaine. Mon père était mécanicien, aussi. Il est décédé en 2017. »

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