Élus d’accord pour remettre la 20 dans le PQI
Les membres de la Table régionale des élu(e)s municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) réaffirment leur volonté de voir le prolongement de l’autoroute 20 réinscrit au Plan québécois des infrastructures (PQI) d’ici les prochaines élections provinciales.
« Il y a trop longtemps que le Bas-Saint-Laurent est confronté à des problèmes de fluidité des transports et au manque de sécurité routière pour les usagers dans les sections de la route 132 non-desservies par la 20. Nous avons tous été surpris et déçus du retrait du projet en 2015. La promesse du premier ministre en mai dernier a été accueillie avec un grand soulagement et nous réitérons aujourd’hui notre volonté de travailler à l’amélioration durable du réseau de transports dans notre région », a déclaré Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la TREMBSL.
Selon la TREMBSL, la réinscription du parachèvement de l’autoroute 20 au PQI et les propositions de tracés qui seront soumises par le ministère des Transports du Québec (MTQ) entre Notre-Dame-des-Neiges et le secteur Le Bic de Rimouski permettront de mettre à jour les évaluations environnementale, économique et sécuritaire nécessaires. « Ces données factuelles offriront aux élu(e)s et à la population un portrait précis des besoins de la région en matière d’infrastructures routières. »
Information complète
« Il est important de réfléchir ce projet sur la base d’une information complète et partagée. L’inscription au PQI marquera le coup de départ de ce projet qui devra répondre aux besoins et aux aspirations des Bas-Laurentiennes et Bas-Laurentiens », souligne Guy Caron, maire de Rimouski et membre de la TREMBSL.
Une position partagée par Philippe Guilbert, maire de Trois-Pistoles, également membre de la TREMBSL : « Il faut savoir de quoi on parle pour engager un dialogue constructif. Actuellement, aucun scénario définitif n’est proposé et rien n’indique que l’amélioration de la route 132 ne pourrait pas répondre à nos besoins. Il ne faut pas l’exclure des solutions. Ce sont les études qui permettront d’éclairer les décisions », ajoute-t-il. Notons que monsieur Guilbert a déjà mentionné qu’il n’était pas favorable au projet de prime abord.
Longueur
Les membres de la TREMBSL sont toutefois conscients de la longueur du processus, de la conception à la construction, et demandent conséquemment au ministère des Transports de poursuivre ses efforts pour augmenter la sécurité sur la route 132 sur une base continue.
Ne pas délaisser la 132
« La réinscription du parachèvement de l’autoroute 20 au PQI ne doit pas servir de prétexte pour délaisser la route 132, qui demeure dangereuse pour les usagers et usagères. Ce que nous demandons, c’est une approche globale des enjeux de transports dans notre région, tant au niveau de la qualité, de la fluidité et de la sécurité du réseau routier, qu’à ceux du transport collectif ou actif, de l’optimisation du réseau ferroviaire, du développement du cabotage, de l’électrification des transports, afin de mieux préparer nos sociétés au défi que représentent les changements climatiques et la décarbonation de notre économie. Et à terme, ce sont les résultats des études qui permettront d’identifier la meilleure option pour notre région et nos communautés», conclut Michel Lagacé.
À propos
La Table régionale des élu(e)s municipaux du Bas-Saint-Laurent a été créée en mai 2019. Ce lieu de concertation regroupe les huit préfets et préfètes des MRC bas-laurentiennes et les 10 maires et mairesses des villes centres ou de centralité. La Table est l’interlocutrice politique privilégiée de toute une région auprès des gouvernements supérieurs, afin de faire la promotion des priorités régionales auprès d’eux.